Yaël Braun-Pivet, dément avoir subi des pressions de l’Élysée. Cela pour contrer la proposition de loi sur la retraite à 64 ans. Ses déclarations sur RTL font état d’un choix indépendant.
Yaël Braun-Pivet, présidente de l’Assemblée nationale, a tenu à clarifier mardi qu’elle n’avait reçu « aucune pression ». Cela de la part de l’Élysée concernant son choix de torpiller la proposition de loi visant à abroger la retraite à 64 ans.
Elle a souligné que la séparation des pouvoirs garantit son indépendance vis-à-vis de l’exécutif. Ces déclarations interviennent alors qu’elle est devenue la cible des oppositions ces derniers jours.
La controverse a éclaté après sa décision de déclarer irrecevable un amendement. Cela en visant à réintroduire l’article sur le départ à l’âge de 64 ans dans la proposition de loi.
Cette décision a été critiquée par certains députés qui estiment qu’elle crée un précédent inquiétant. La députée socialiste Valérie Rabault a même présenté une motion de censure.
Cela en dénonçant le fait que des amendements validés précédemment n’aient pas pu être débattus en séance. La présidente de l’Assemblée nationale maintient qu’elle agit en conformité avec les règles parlementaires.
Mais également, qu’elle ne subit aucune pression de l’exécutif. Cependant, cette affaire soulève des interrogations sur le fonctionnement démocratique. Ainsi, que la capacité à trouver des compromis dans le processus législatif.
Les accusations fusent de la part des oppositions, affirmant que Yaël Braun-Pivet a subi des pressions de la part d’Emmanuel Macron. Cela pour déclencher l’article 40, entraînant le retrait de la proposition de loi du groupe Liot.
Cependant, la présidente de l’Assemblée nationale maintient son indépendance. Mais également, souligne sa conscience de la lourdeur de sa tâche.
Sur RTL, elle admet également que le chemin emprunté pour la réforme des retraites n’est pas entièrement satisfaisant. De plus, elle reconnaît qu’il aurait été possible de faire mieux.
Elle met en lumière la responsabilité collective de tous les acteurs. En incluant les syndicats, les forces politiques et la société civile. Cela dans l’échec du dialogue social sur cette question cruciale.
Malgré les critiques et les tensions, Yaël Braun-Pivet demeure engagée à trouver un équilibre délicat dans l’exercice de ses fonctions.