Pour soutenir les familles les plus précaires, la CAF présente 8 aides et allocations. Pour pouvoir y accéder, il faut se conformer aux conditions de ressources que l’organisme a imposées. Voici la liste des aides pour boucler les fins du mois, se loger, étudier…
Trois millions de familles modestes ont droit à cette allocation de rentrée scolaire. Chaque année. Elle vise à soutenir les foyers avec des enfants scolarisés et respectant certaines conditions de revenus.
Les montants dépendent de l’âge de l’enfant. Donc, l’ARS sera de 398,09 euros à 434,61 euros. L’attribution est automatique. Donc, il n’y a aucune démarche spécifique à faire. Le versement se fait par virement sur les comptes bancaires des bénéficiaires vers la mi-août.
À la rentrée scolaire, les étudiants et familles peuvent déménager. Selon les ressources, une allocation mensuelle de la CAF peut aider à payer le loyer. L’APL s’adresse aux locataires, sans limites d’âge.
Son montant dépend des revenus et du loyer par zone géographique.
La prime d’activité est un complément de revenus des travailleurs à faible revenu. Elle est accessible aux citoyens français de plus de 18 ans exerçant une activité professionnelle. Les étudiants et alternants peuvent également y prétendre avec un revenu mensuel net dépassant 78 % du Smic.
Le montant est de 595,25 euros par mois pour une personne seule sans enfant. Puis de 1 071,46 euros pour un couple avec un enfant. Le montant varie en fonction des revenus déclarés trimestriellement, de la situation familiale et d’autres allocations.
Pour la rentrée 2023-2024, 35 000 étudiants supplémentaires seront éligibles à des bourses d’enseignement supérieur. Cette année, il y a une augmentation de 6 % des seuils d’éligibilité. Tous les étudiants dont les revenus déclarés ne dépassent pas les plafonds établis peuvent demander ces bourses du Crous.
Les montants varient en fonction de l’échelon. D’ailleurs, il a subi une revalorisation moyenne de 37 euros dès septembre 2023. Bien que la date limite pour le Dossier Social Étudiant (DSE) soit passée, les demandes peuvent toujours être soumises via la plateforme Messervices.etudiant.gouv.fr.
Une récente initiative, l’allocation Pass’Sport, encourage les familles à inscrire leurs enfants dans des clubs sportifs. Ce dispositif offre un montant fixe de 50 euros pour couvrir les frais d’adhésion à un club sportif. Il est automatiquement envoyé par e-mail aux familles éligibles. Parmi les bénéficiaires, il y a ceux qui touchent l’ARS, de l’AEEH. Ainsi que les jeunes adultes de moins de 28 ans bénéficiant de l’AAH ou encore d’une bourse d’éducation supérieure.
En plus du Pass’Sport, certaines collectivités locales et la CAF peuvent offrir des aides supplémentaires pour les activités extrascolaires et les loisirs des enfants.
Le Pass Culture en France s’adresse aux jeunes de 15 à 18 ans et aux élèves de la 6ᵉ à la terminale. Il encourage la consommation d’articles culturels. Il offre des crédits variant selon l’âge, allant de 20 euros à 300 euros, pour l’achat de livres, billets de concert, cinéma, théâtre, etc.
De plus, les familles à revenus modestes bénéficient d’une aide scolaire variant de 111 euros à 993 euros par an. Il permet de couvrir les coûts accessoires de la scolarité.
Même pour les foyers non imposables, un crédit d’impôt est accessible pour l’emploi d’un salarié à domicile. Il inclut des tâches telles que le ménage, le jardinage et la garde d’enfants. De plus, ce crédit peut être appliqué aux cours particuliers à domicile pour les enfants.
Le montant du crédit d’impôt est de 50 % des dépenses engagées, jusqu’à 12 000 euros par an. Il bénéficie d’une majoration de 1 500 euros par enfant à charge.
La garantie Visale, gérée par Action Logement, assure aux locataires la prise en charge des paiements de loyer et de charges pour les logements en location. Elle s’adresse aux jeunes de 30 ans ou moins. Ainsi qu’aux individus de 31 ans ou plus avec un salaire net mensuel inférieur à 1 500 euros dans le secteur privé.
Cette garantie est gratuite et couvre jusqu’à 36 impayés de loyers et charges dans le secteur locatif privé. Puis, jusqu’à 9 impayés dans le secteur locatif social.