La flambée du marché immobilier contraint le chef Benoît Vidal à fermer son restaurant deux étoiles à Val d’Isère (Savoie). Puisqu’il ne peut pas acquérir les locaux.

Fermeture d’un restaurant deux étoiles à Val d’Isère en raison de la flambée marché immobilière


La flambée des prix de l’immobilier à Val d’Isère a des conséquences tragiques pour le chef Benoît Vidal. Lui qui est contraint de fermer son restaurant doublement étoilé, « L’Atelier d’Edmond ».

Les prix exorbitants dans cette station de ski la plus chère de France. Là où le mètre carré atteint plus de 12 000 euros, ont rendu impossible l’achat du chalet qui abrite son établissement.

Le propriétaire souhaite se séparer du bien, affiché à 9 millions d’euros. Or que Benoît Vidal ne dispose pas des ressources financières nécessaires.

Le chef nourrissait l’espoir de devenir propriétaire de cette magnifique demeure située dans le hameau du Fornet, près du centre de Val d’Isère. Cependant, les promoteurs immobiliers ont fait monter les enchères. Donc, le propriétaire a revu sa position.

Benoît Vidal se sent abusé et manipulé, déplorant de ne pas avoir bénéficié des fruits de son travail. Qui ont contribué à la valeur actuelle de son restaurant. À la recherche d’un nouveau lieu en Savoie, il exprime sa déception face à cette situation injuste.

Le propriétaire se défend face à la fermeture du restaurant


Le propriétaire du chalet se défend contre les accusations de spéculation immobilière. En affirmant qu’il aurait opté pour la location s’il cherchait uniquement à maximiser ses profits.

À 65 ans, il ne souhaite plus gérer le chalet et estime que le prix de vente reflète la réalité du marché. Ce qui a augmenté de 30% en un an.

Bien qu’il ait réduit le prix de près d’un million d’euros pour Benoît. Il ne peut pas brader le chalet alors que des biens similaires se vendent encore plus cher dans le village, explique-t-il au Parisien.

Le maire de la ville exprime son regret quant à la disparition du restaurant. Mais il souligne que cette affaire relève du domaine privé et qu’il ne peut pas intervenir.

Il aurait préféré que Benoît reste dans le village. De plus, le bâtiment conserve son statut de restaurant deux ou même trois étoiles. Cependant, la mairie n’a malheureusement pas de pouvoir dans cette affaire.