Les débats pour une évolution majeure des retraites en France connaissent une nouvelle effervescence, avec des négociations en cours sur des sujets cruciaux. Au cœur de ces discussions se trouve le malus de 10 % appliqué aux pensions de retraite complémentaire Agirc-Arrco. Mais pourquoi cette mesure est à pourvoir ? Pourquoi faut-il tout remettre en question, et qui pourrait bénéficier de son abolition, avec une date potentielle de mise en œuvre prévue pour le 1ᵉʳ décembre ?
La genèse du malus
En 2019, le « coefficient de solidarité » a été instauré. Cette mesure imposait une décote de 10 % sur les pensions complémentaires des anciens salariés du secteur privé qui prenaient leur retraite avec le taux plein. Cela se passe après seulement trois années de cotisation à l’Agirc-Arrco. En échange, des bonus s’accordaient en fonction du nombre d’années travaillées au-delà du taux plein. Cependant, aujourd’hui, il y a une remise en question en raison de la santé financière florissante de l’Agirc-Arrco et des modifications de la législation sur l’âge de départ à taux plein.
Une évolution majeure des retraites
Depuis 2019, les caisses de la complémentaire Agirc-Arrco ont vu leurs réserves financières augmenter considérablement. Les montants pouvaient atteindre un montant de plus de 68 milliards d’euros.
La réforme des retraites votée a déjà prolongé la durée requise pour obtenir le taux plein. C’est justement ce qui remet en question la pertinence du malus actuel au regard du nouvel âge légal de départ.
Qui en bénéficiera et quand ?
Si la suppression du malus s’applique, les futurs retraités qui prendront leur retraite après son abolition en profiteront. Cependant, la question de la rétroactivité reste en suspens, avec des modalités d’application encore à définir.
Quant à la date de mise en œuvre, bien que fixée au 1ᵉʳ décembre selon certaines sources, aucune confirmation officielle n’a encore été annoncée.
Outre la suppression du malus, d’autres enjeux majeurs se discutent notamment la revalorisation des pensions complémentaires. De plus, l’implication de l’État dans l’augmentation des petites pensions de retraite est également un sujet crucial qui suscite l’attention et la réflexion des parties prenantes.