Dans le but d’accroitre la productivité, il y a une stratégie plus efficace et plus attractive à adopter dans divers secteurs d’activité. Depuis un certain temps, de nombreux secteurs n’arrivent pas à recruter des profils ayant de bonnes potentialités. Mais quelles sont les failles pour qu’on en arrive à ce stade actuellement ? Est-ce un problème de politique de ressources humaines ou juste que le domaine n’attire pas les profils juniors ?
Le point de vue du commissaire européen à l’emploi et aux droits sociaux : Nicolas Schmit
D’après les études, beaucoup de secteur d’activité n’arrivent pas à recruter des profils correspondant à leurs attentes. L’entreprise devrait se remettre en question et changer radicalement sa politique de gestion en cas de besoin.
Dans le monde du travail, on ne peut pas forcer une personne à faire quelque chose qui ne l’inspire pas et qui ne la permet pas de s’épanouir. Certains domaines se focalisent sur des activités de routine. Cela veut dire que ça n’apporte pas de nouvelle connaissance. Et c’est la raison pour laquelle personne ne s’y intéresse.
Normalement, une personne doit apprendre au moins une nouvelle chose par jour pour le bon développement de ses capacités intellectuelles. Dans le cas contraire, il y aurait un blocage au fil du temps et cela empêchera d’avoir une vision plus élargie.
Le fond du problème de manque de main d’œuvre sur le continent européen
Selon Nicolas Schmit, le chômage n’est pas dû à un manque de recrutement. Même si on lance un appel d’offre pour un poste, très peu de personne y postule pour 2 points : l’incompétence ou l’antipathie. Très peu de personne a un profil de multicompétence de nos jours.
Ce n’est plus en ce moment qu’on trouvera un jeune qui s’investira à fond dans son travail sans prendre en compte sa vie personnelle. On ne vit qu’une seule fois et il faut en profiter, telle est la mentalité de nos jeunes d’aujourd’hui.
Une stratégie plus efficace et plus attractive à adopter par tous les secteurs
Si on veut améliorer les conditions de travail, il est indispensable de collaborer avec d’autres entités pour y apporter un nouveau point de vue. Presque tous les partenaires sociaux essaient déjà de mettre en place « la semaine de quatre jours », surtout au niveau du secteur de la métallurgie.
Le fait juste d’entendre qu’on ne travaille que 4 jours dans la semaine motive les salariés. Mais il ne faut pas non plus oublier le salaire. Au fur et à mesure, on doit y avoir une augmentation ainsi qu’une évolution de carrière.