Dès les premiers jours de l’année 2024, une véritable révolution routière accueillera les titulaires de permis de conduire. Cette évolution majeure promet de redéfinir l’expérience au volant, offrant aux automobilistes un tout nouveau souffle dans leur parcours sur les routes. Les changements annoncés ouvrent la voie à une ère passionnante de sécurité accrue, d’efficacité améliorée et de perspectives rafraîchissantes. Découvrez en avant-première les transformations à venir qui promettent de changer la manière dont nous abordons la conduite.
À quel âge peut-on passer les examens pour avoir son permis de conduire ?
Il y a quelques semaines, cette idée commençait à prendre forme, mais maintenant, elle est officielle. Dès le début de l’année prochaine, les jeunes auront la possibilité d’acquérir leur permis à 17 ans. La Première ministre, Elisabeth Borne, a confirmé cette décision lors d’une interview.
L’objectif de cette mesure est de simplifier la mobilité des jeunes, en particulier ceux qui vivent dans des régions peu desservies par les transports en commun. Cette initiative promet d’avoir un effet positif sur les jeunes qui doivent se déplacer au quotidien, que ce soit pour les études ou le travail. En donnant la possibilité aux jeunes d’obtenir leur permis dès 17 ans, ils seront plus libres et autonomes.
Une révolution routière dès le début de l’année 2024
De nos jours, les jeunes en conduite accompagnée peuvent passer leur permis à 17 ans, mais ne prennent le volant qu’à leur majorité absolue. Cependant, la révolution routière apporte un changement significatif. L’âge légal pour passer le permis sera réduit à 17 ans, permettant aux jeunes de conduire en solo dès ce même âge. Toutefois, les conditions pour obtenir le permis de conduire resteront inchangées par rapport à celles en vigueur actuellement.
Parallèlement, le gouvernement prévoit d’élargir le soutien financier de 500 euros accordé aux apprentis pour couvrir les frais liés au permis de conduire. Cette aide sera désormais étendue aux élèves des lycées professionnels. D’ailleurs, elle vise à simplifier l’accès au permis de conduire pour les jeunes issus de milieux moins favorisés, contribuant ainsi à réduire les disparités.
Qu’en est-il de la sécurité routière dans tout cela ?
Par ailleurs, de nombreuses personnes manifestent leur désapprobation face à la réduction de l’âge légal pour obtenir le permis de conduire. Selon le président de la Ligue contre la violence routière, cette initiative va à l’encontre des efforts visant à réduire le nombre de décès sur les routes parmi les jeunes. Cela va à rebours des mesures nécessaires pour atteindre l’objectif de réduire le nombre de morts sur les routes d’ici 2030, dit-il.
La directrice générale de l’association Prévention routière, partage également des préoccupations quant aux risques accrus liés à cette mesure. D’après ses dires, ce n’est pas une solution adéquate, car cela équivaut finalement à répondre à un problème par un nouveau risque.
Néanmoins, le groupe d’auto-écoles ECF exprime son soutien à cette perspective. Il appelle juste à une formation post-permis obligatoire pour l’accompagner. Elle viserait à renforcer la sécurité routière en sensibilisant les jeunes conducteurs aux dangers de la route et en les formant à adopter les bons comportements.