Dans cet article, nous allons vous rapporter un cas de mauvaise foi flagrante d’une propriétaire qui met son locataire de 81 ans dehors. En effet, ce retraité louait un logement à Gaillac depuis 11 ans mais se retrouve éjecter sans préavis le 12 avril 2021. Apparemment, la propriétaire du logement avait pris possession des lieux, avant de changer les serrures, profitant de son absence ce jour-là.
En effet, la propriétaire a débarqué avec une valise et s’est installée elle-même dans le logement ce jour-là. Ainsi, le locataire de 81 ans se retrouve contraint de trouver refuge chez sa fille, qui habite également dans le Tarn.
Dans ce sens, il n’a pas pu récupérer toutes ses affaires. Cette affaire de mauvaise foi flagrante passe au tribunal correctionnel d’Albi le 7 septembre dernier. La propriétaire se retrouve devant le tribunal pour vol et manœuvre, menace, voie de fait ou contrainte pour forcer une personne à quitter son lieu d’habitation.
Pour sa défense, elle affirme que son locataire n’avait pas payé le loyer depuis trois mois. De plus, elle ne l’avait pas mis à la porte, selon ses explications. Apparemment, elle voulait simplement proposer une colocation car elle traversait une mauvaise passe.
En effet, son avocate, Me Saurat affirme qu’elle aurait changer les serrures suite aux menaces de son mari. La prévenue rajoute également qu’elle a toujours gardé les affaires de son locataire à sa disposition.
Et pourtant, le retraité affirme avoir essayé à plusieurs reprises de les récupérer mais que la propriétaire a fait la sourde oreille. Apparemment, elle ne répondait à personne, ni à son locataire, ni à ses enfants.
Apparemment, le locataire explique qu’elle a laissé quelques cartons devant la maison ou sur le trottoir. Toutefois, il lui manque encore beaucoup d’effets personnels, comme sa collection de 400 disques vinyles de jazz, dont certains annotés ou dédicacés par leurs auteurs.
Ainsi, la vice-procureure Murielle Costa a souligné dans ses réquisitions la mauvaise foi flagrante de la prévenue lors de l’enquête. Dans ce sens, elle niait même le fait d’avoir un locataire.
De plus, les enquêteurs ont retrouvé certains biens du retraité lors de la perquisition menée en janvier dernier. Elle affirmait que ces affaires lui appartenaient, comme elle les aurait rachetées. Les gendarmes ont également retrouvé certains des disques de jazz chez sa sœur, à Niort.
Par conséquent, le tribunal l’a jugée coupable des faits reprochés et l’a condamnée à une peine de 8 mois de prison avec sursis probatoire pendant 2 ans. Mais également, une obligation de travail et d’indemniser la victime.