Les rumeurs vont bon train dans les couloirs de Pôle emploi Occitanie. Une employée est soupçonnée d’avoir détourné pas moins de 700 000 euros. Cette affaire est bien fondée puisque le parquet de Toulouse a ouvert une enquête. Les détails de cette affaire de fraude dont l’organisme d’aides sociales a été victime.
Les regards se tournent actuellement vers l’organisme d’aides sociales. Il se trouve au centre de l’attention en raison d’une affaire de fraude. Tout d’abord, notons que cette situation concerne le Pôle emploi d’Occitanie.
Apparemment, une salariée aurait réussi à détourner près de 700 000 euros de cotisations au cours de ces dernières années. Celle qui a été soupçonnée officiait en tant qu’assistante de production dans une unité de gestion financière depuis 2010.
Dans ce sens, le parquet de Toulouse a ouvert une enquête sur cette affaire de fraude depuis octobre 2022. Les investigations se focalisent surtout pour retracer l’argent détourné. Puis d’identifier tous les acteurs de ce détournement de cotisations à Pôle Emploi.
En attendant, l’employée soupçonnée d’avoir détourné 700 000 euros de cotisations a été licenciée. Comme le précise une proche de cette affaire, cette dernière a su tirer bénéfice de sa position dans l’organisme pour soustraire les fonds des contrats sécurisation professionnelle.
Apparemment, il ne s’agit pas de la première fraude dont Pôle Emploi est victime. Rien que cette semaine, un juge a été démasqué. Il semble que ce dernier a reçu des indemnités de l’organisme en tant que magistrat 2014 à 2015. En effet, l’accusé a réussi à voler près de 19 000 euros. Pour se défendre, il a expliqué qu’il aurait mal interprété les informations auprès de l’institution française.
Ce n’est pas tout, un employé de Pôle emploi dans les Yvelines a également volé 300 000 euros environ. Pris la main dans le sac, l’homme de 61 ans se trouve actuellement sous contrôle judiciaire. Ce dernier est accusé d’avoir présenté de faux dossiers de demandes d’aides qu’il a lui-même validés.
En tout, huit personnes sont impliquées dans cette fraude. Selon le résultat d’enquête, chacune aurait reçu entre 1 139 et 130 000 euros. En revanche, l’instigateur aurait gardé plus de 100 000 euros pour lui. Ainsi, six personnes ont profité de cette escroquerie. Certaines femmes auraient même accepté des relations sexuelles avec l’employé de Pôle emploi. Elles ont été arrêtées pour « recel d’escroquerie aggravée ».