Cette employée de la mairie a vécu une très mauvaise expérience. En raison d’une erreur administrative, elle est obligée de rembourser la somme exorbitante de 30 000 euros. Dans les prochaines lignes, les détails de son cauchemar.

Une employée municipale prise au piège d’une erreur administrative


C’est un véritable calvaire pour cette femme de ménage de la mairie de Plaisance-du-Touch, en Haute-Garonne. Pour en savoir un peu plus sur son histoire, le média La dépêche s’est intéressé sur son cas. Il y a quelques semaines, une femme âgée environ une soixantaine d’années a reçu un courrier de la Caisse nationale des fonctionnaires territoriaux. À sa plus grande surprise, la lettre lui a annoncé qu’elle doit payer des trop-perçus de 14 000 euros pour l’année en cours. Puis de 16 000 euros pour le compte de l’année prochaine. Ce qui faut un total de 30 000 euros.

La raison serait que la femme de ménage aurait perçu une retraite en plus de son salaire de titulaire. En claire, cette dernière est victime d’une erreur administrative. Selon ses dires, elle a travaillé plus de quinze ans dans la fonction publique. Puis, la sexagénaire a eu l’occasion de prendre sa retraite tout en continuant à travailler comme contractuelle. Elle n’arrive pas d’ailleurs à expliquer cette pénalité puisqu’elle a informé les services des ressources humaines de sa situation. Elle aurait insisté qu’elle dispose d’un statut de contractuel.

La mairie entre en jeu

Face à cette erreur administrative, une employée municipale doit s’acquitter de 30 000 euros en raison d’un trop perçu. Cependant, elle n’a pas la possibilité de rembourser une telle somme. Se trouvant dans une situation difficile, la sexagénaire a même confié la garde de son fils atteint de troubles de comportement à des amis.

Face à cette situation, la mairie de Plaisance-du-Touch a indiqué ne pas être au courant de ce dossier. Ainsi, interrogée par la dépêche, cette dernière a annoncé seule la salariée a la responsabilité de communiquer le plafonnement des rémunérations versées lors d’un versement de pension. Ainsi, seule cette employée municipale doit faire la déclaration auprès de la Caisse nationale de retraite des fonctionnaires.

D’ailleurs, c’est cet organisme qui prend en charge la limitation des revenus que les agents publics peuvent toucher en supplément. Vu la difficulté dont se trouve l’employée en raison de cette erreur d’administration, la mairie va l’accompagner dans les démarches pour régler le problème. L’employée a déjà été reçue par la direction le vendredi 1er décembre dans l’espoir de régler ce problème.