Dans un exploit scientifique à couper le souffle, des astronomes du monde entier vivent une émergence épique. En effet, ils se sont récemment retrouvés aux premières loges pour assister à un spectacle céleste sans précédent. Telle une épopée cosmique, ils ont eu le privilège de devenir les témoins privilégiés de la naissance imminente de planètes géantes à des distances vertigineuses dans l’Univers. Cette découverte stupéfiante ouvre une fenêtre sur les mystères de la formation planétaire, élargissant notre compréhension de la galaxie et de ses processus énigmatiques.
En 2014, l’étoile V960 Mon, initialement ordinaire et située dans la constellation de la Licorne, subit une augmentation soudaine de sa luminosité, la multipliant par 20. Néanmoins, les astronomes, intrigués par cet événement, entreprennent l’observation de cette jeune étoile en utilisant deux télescopes majeurs au Chili. Il s’agit du réseau d’antennes Alma et le VLT.
Malheureusement, les premiers résultats fournis par Alma, révèlent une dispersion chaotique de la poussière autour de l’étoile. À ce stade, l’objet ne suscite guère d’intérêt, comme le reconnaît Philipp Weber, un astronome à l’université de Santiago du Chili. Par conséquent, l’analyse des observations effectuées avec le VLT est repoussée pour une date ultérieure.
Des années plus tard, les chercheurs ont révélé une caractéristique étonnante de l’étoile V960 Mon. On y trouvait d’immenses bras en spirale entourant l’étoile. Ces bras se révèlent être d’énormes nuages de poussière, dont la taille dépasse de loin celle de notre propre système solaire. D’ailleurs, les observations indiquent qu’elle s’étend sur une distance 1000 fois supérieure à celle entre la Terre et le Soleil. Contrairement aux étoiles habituelles, le cas de V960 Mon se révèle exceptionnel.
Cette observation révolutionnaire offre un nouvel éclairage sur la formation des planètes géantes gazeuses. Cela permet de s’éloigner du scénario classique d’accrétion à partir d’un noyau solide. Il suggère que sous l’influence de leur propre gravité, des zones plus denses à distance de l’étoile peuvent former des grumeaux de gaz. Par contraction, ils pourraient directement donner naissance à des planètes géantes gazeuses.