Les experts confirment cette connexion vitale entre l’activité physique et l’Alzheimer, elle permet de prévenir le déclin cognitif. Nous savons déjà que la santé du corps et de l’esprit sont intrinsèquement liées. Une recherche suédoise étudie cette corrélation entre l’activité physique et le retardement du déclin cognitif.
En effet, cette étude suédoise récente a suivi près de 200 femmes sur une période de 44 ans. Notamment, pour démontrer cette connexion vitale entre l’activité physique et l’Alzheimer. Celles qui avaient une activité physique plus élevée à l’âge moyen étaient moins susceptibles de développer une démence plus tard.
Cette étude publiée dans la revue Neurology rapporte que seulement 5% des femmes ayant une haute activité cardiovasculaire à l’âge moyen développaient une démence. D’un autre côté, 25% des femmes ayant une activité cardiovasculaire moyenne et 32% des femmes ayant une faible activité cardiovasculaire.
Dans ce sens, ces résultats confirment ceux d’études antérieures incluant des hommes. Des études qui mettent en évidence l’influence significative de l’activité physique sur la santé cognitive à long terme.
En effet, les chercheurs n’ont toujours pas retrouvé de remède ou de vaccin contre la maladie d’Alzheimer. Néanmoins, ils proposent des méthodes pour retarder ou atténuer cette maladie. Notamment, le cas de l’activité physique qui permet de prévenir le déclin cognitif.
Les patients atteints d’une forme rare et héréditaire de la maladie qui pratiquaient une activité physique d’au moins 2,5 heures par semaine présentaient de meilleures performances cognitives. Les chercheurs en déduisent ainsi la connexion vitale entre l’activité physique et l’Alzheimer.
En effet, nous le savons tous, l’activité physique a de nombreux bienfaits pour la santé. De plus, certaines études récentes révèlent que l’activité physique réduit le risque de développer la maladie d’Alzheimer.
Par ailleurs, il faut également considérer d’autres facteurs, comme une meilleure alimentation ou un style de vie plus social. Néanmoins, le consensus scientifique semble pointer vers l’exercice aérobique comme le type d’activité physique le plus efficace pour ralentir le déclin cognitif. Cette activité convient particulièrement à ceux qui sont déjà à haut risque. Notamment, à cause du vieillissement, l’altération cognitive ou la génétique.