D’après les dernières nouvelles, une autre icône de la mode française est au bord de l’abîme. Le monde de la mode française retient son souffle alors qu’une série de marques emblématiques semble disparaître les unes après les autres. Après le choc de la fermeture de Camaïeu et le déclin de San Marina, une autre grande marque est aujourd’hui sur la corde raide. Cette tendance inquiétante soulève une question pressante : qui sera la prochaine victime de cette crise qui secoue l’industrie de la mode hexagonale ?
La crise au sein de l’industrie de la mode en France
La crise persiste au sein de l’industrie de la mode en France, une véritable hécatombe depuis la Covid-19. Les marques de renom se confrontent de plus en plus à des défis économiques insurmontables. Les entreprises du secteur sont dans une lutte constante pour leur survie. Même des géants tels que le groupe japonais Fast Retailing ressentent les secousses sur le marché français. Il y a quelques mois de cela, il a songé à la fermeture d’un tiers de ses magasins dont Comptoir des Cotonniers et Princesse tam.tam.
Peu de temps après, la marque Jennyfer a connu des difficultés sur le plan judiciaire. Au début de l’année, le chausseur San Marina avait annoncé la fermeture définitive de ses 163 magasins. Malheureusement, les trois derniers mois de 2023 s’annoncent très mal. Désormais, c’est au tour de Naf Naf de traverser des turbulences. Le 6 septembre dernier, le tribunal de commerce de Bobigny a placé la marque en redressement judiciaire.
Il est tout de même essentiel de noter que le redressement judiciaire n’annonce pas nécessairement sa disparition imminente. Au contraire, sous la supervision d’un administrateur judiciaire, l’entreprise évalue ses dettes, sa masse salariale et ses perspectives futures.
Une autre icône de la mode française au bord de l’abîme
Au mois de mai 2020, Naf Naf, déjà en difficulté, avait opté pour cette même solution lorsqu’elle avait été confrontée à des problèmes financiers. La marque a été contrainte de licencier 27 employés travaillant au siège d’Asnières-sur-Seine. Toutefois, le spectre de la liquidation judiciaire plane, menaçant directement les emplois de quelque 868 personnes. Avec un héritage de cinquante ans d’histoire, cette société de prêt-à-porter gère actuellement un réseau de 215 boutiques. À l’occasion de son demi-siècle d’existence, la marque avait lancé au printemps dernier une ligne de vêtements rétro en édition limitée. Malheureusement, ces pièces tendance ont suscité l’attention d’un public différent sans pour autant réussir à revitaliser l’image de Naf Naf.
Prochainement, l’entreprise devrait se confronter au défi de communiquer avec une clientèle de plus en plus connectée pour maintenir son attrait. Ce serait peut-être un moyen de garantir sa pérennité dans un secteur en évolution constante.