Avec un titre de séjour qui finit le 6 septembre 2023. Je veux voyager hors de France et rentrer le 4 septembre 2023, dit-il. Un avocat lui répond.
Le titre de séjour offre aux étrangers la liberté de circuler en France et de voyager à l’étranger, en garantissant le retour sans nécessité de visa. Cependant, chaque titre de séjour possède une date limite. Avant qu’elle n’arrive à échéance, il est essentiel d’entamer les démarches pour le renouveler. Il est recommandé de s’y prendre avant que le titre ne soit plus valide.
Il arrive que des individus ayant un statut légal en France souhaitent voyager à l’étranger alors que leur séjour est sur le point d’expirer. Cette situation suscite souvent du stress chez les voyageurs qui se demandent s’ils pourront rentrer en France sans encombre. Lorsque le voyage est prévu peu de temps avant la date d’expiration du titre de séjour, il peut être sage de consulter un avocat ou les autorités compétentes pour s’assurer que le voyage et le retour ne rencontreront pas d’obstacles juridiques
Sur un forum en ligne consacré aux droits des étrangers, un internaute s’interroge sur sa possibilité de revenir en France après un voyage à l’étranger. En effet, son titre de séjour expirera seulement deux jours après son retour prévu dans le pays.
Le message précise : « Mon titre de séjour expire le 6 septembre 2023. Je vais voyager hors de France et rentrer le 4 septembre 2023. Puis-je revenir sans problème, malgré les deux jours restants avant l’expiration de mon titre ? »
Même avec un titre de séjour expiré, il est possible de rentrer en France après un voyage à l’étranger en présentant un récépissé de renouvellement et une copie du titre de séjour périmé, selon le ministère de l’Intérieur. Si un récépissé de renouvellement n’est pas disponible, une demande de visa auprès du consulat français du pays de séjour serait nécessaire.
Certains étrangers, en attente de titre de séjour, de naturalisation ou de regroupement familial, voient leur vie en France impactée négativement. C’est le cas de Yacine T., Algérien de 32 ans arrivé en 2016, dont la demande de regroupement familial est en suspens