Comment tirer profit d’une exonération de la taxe foncière ? Une question qui trotte dans la tête de nombreux contribuables. Face à la hausse de cet impôt, ce droit peut être une bonne affaire pour les concerner. Tout savoir sur les modalités et les démarches pour être exempté de cette charge fiscale.

Taxe foncière : les conditions pour un abattement

Ce fut une grande surprise pour les Français en découvrant l’avis d’imposition. La hausse de la taxe foncière cette année a pesé sur le budget des propriétaires de biens immobiliers. Il semble que cette augmentation survient à la suite de l’inflation et de la revalorisation des valeurs locatives. En effet, elle est de 7,1 % de plus par rapport à l’année dernière. Dans ce sens, les propriétaires s’intéressent de près à un moyen de réduire ou même de l’exonération de cet impôt.

Cependant, l’administration a fait de nombreux heureux. Elle a précisé que certains cas peuvent avoir droit à un allègement de la taxe foncière. Parmi les concernés sont les personnes âgées de 65 à 75 ans qui touchent des allocations sociales. Ceux qui ont un revenu fiscal au-dessous d’un certain plafond peuvent également y avoir droit. Pour finir, ceux qui vivent en situation de handicap.

De surcroît, si votre maison est neuve ou reconstruite, les propriétaires peuvent profiter de l’exonération de la taxe foncière. Ainsi, ils ont y accès pendant 24 mois après la fin des travaux que ce soit une résidence principale ou secondaire.

Les autres cas de dégrèvement

Parmi les critères d’exonération de la taxe foncière, les travaux énergétiques sont également pris en compte. Cependant, il existe des critères bien précis. Le logement concerné doit être construit avant 1989 et coûte plus de 10 000 euros. L’allègement peut durer de 3 à 5 ans.

Les logements inoccupés peuvent également jouir d’une réduction de cet impôt local. À condition qu’ils soient vides pendant au moins 3 mois. Ainsi, il faudra faire une demande auprès d’un centre de Finances publiques le plus vite possible. Il existe également un plafonnement de la taxe foncière en fonction du revenu fiscal de référence du propriétaire. C’est le cas lorsque son RFR de N-1 est en dessous d’un certain plafond.