Les tarifs du carburant changent beaucoup et impactent notre quotidien. Voici les tarifs prévus pour septembre 2023.
La hausse des prix à la pompe inquiète les conducteurs alors que les tarifs du carburant sont en constante évolution. Les Français doivent jongler avec ces fluctuations, aggravées par la crise économique, les conflits mondiaux et l’augmentation de l’inflation. De nombreux individus se tournent vers les services en ligne pour surveiller les tarifs du carburant dans les stations-service avoisinantes.
Cette nouvelle réalité perturbe la routine quotidienne et ne semble pas s’apaiser. Le sans-plomb (SP95) est passé de 1,84 à 1,93 euro, soit une hausse significative de 14 centimes par rapport au mois d’août. Certaines stations dépassent même les deux euros. Face à ces changements, les automobilistes s’inquiètent et s’interrogent sur les perspectives pour la rentrée 2023.
Différents facteurs paraissent indiquer que la hausse des tarifs du carburant ne s’atténuera pas dans les semaines à venir. Selon Philippe Charlez, ingénieur spécialisé dans les questions énergétiques, « Aucun signe ne laisse présager une baisse des prix à l’heure actuelle. En raison de la demande et des contraintes de production, il est possible que le prix du baril continue de croître ».
Un expert ajoutait que « la marge de raffinage a augmenté de 27 % et le prix du baril de 13,4 %. C’est principalement de là que provient cette augmentation ». Les décisions des pays producteurs et exportateurs ont également contribué à cette hausse des tarifs du carburant. Un historien économique de France Info explique que le marché mondial représente environ 100 millions de barils par jour, ce qui a influencé les événements de juillet.
René-Jean Souquet-Grumey, vice-président de Mobillians, une chaîne de stations-service, explique que la réduction de la production de pétrole de l’Arabie saoudite, premier exportateur mondial, à 1 million de barils par jour, provoque la rareté et engendre une augmentation des prix. Elisabeth Borne, quant à elle, prévoit une stabilité des tarifs du carburant « dans les semaines à venir ».
Ce qui pourrait offrir un certain répit. Cependant, cela ne signifie pas une diminution des prix actuels. La Première ministre ajoute que certaines compagnies pétrolières et distributeurs se sont déjà engagés à maintenir les tarifs du carburant en dessous de 2 euros, comme TotalEnergies, ou à vendre le carburant au prix coûtant. Cette situation reste donc sous surveillance.