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Surfacturation généralisée dans les résidences pour seniors : la majorité des établissements épinglés

Une enquête révélatrice met en lumière des pratiques alarmantes de surfacturation dans les résidences pour seniors. Presque tous les établissements du secteur sont concernés par ces pratiques abusives, portant atteinte aux droits et à la sécurité financière des résidents âgés. Cette situation met en évidence l’urgence d’une action réglementaire pour protéger cette population vulnérable et garantir des tarifs équitables dans ces établissements.

Les constats de la DGCCRF

Au cours de l’enquête approfondie menée par la DGCCRF sur 256 établissements de résidences pour seniors, les résultats sont alarmants. En effet, près de 40 % d’entre eux sont soupçonnés d’escroquerie vis-à-vis des clients.

Une problématique majeure concerne les résidences pour seniors non médicalisées qui se font passer pour des établissements médicalisés. Ces établissements se vantent sur leurs réseaux sociaux en se décrivant comme des « établissements médicalisés ». Leurs victimes sont surtout les personnes âgées qui cherchent confort et sécurité. Cependant, il est essentiel de distinguer ces établissements des EHPAD. « Les résidences pour seniors permettent de préserver le sentiment de domicile, avec des clés, un loyer et des espaces communs propices aux interactions sociales. », dit un expert du secteur.

Une surfacturation généralisée dans les résidences pour seniors

L’enquête a également révélé que certaines résidences pour seniors faisaient miroiter à leurs résidents des crédits d’impôt pour des services à la personne. Mais, en plus de cela, ils procèdent à une surfacturation des frais supplémentaires aux personnes âgées.

Dans le fond, le secteur des résidences pour seniors reste une action lucrative aux yeux des investisseurs. D’après les calculs, la population française aura près de 20 millions de personnes âgées d’ici 2030. Bien que Bercy ait réussi à obtenir la régularisation des établissements en infraction grâce à des contrôles de l’administration fiscale, le chemin est long. Les établissements en faute doivent jusqu’à 300 000 euros d’amende avec une peine d’emprisonnement selon la loi.

Une alerte pour que tout le monde se mette en garde dans des situations similaires

Les seniors et leurs familles se doivent de tenir en compte cette alerte pour ne plus se faire avoir à compter de ce jour. Ce secteur devrait être un exemple de transparence et non d’escroqueries de la sorte.

Ces constatations sont des alertes pour que le secteur des résidences pour seniors se rattrape. Dans le cas où les responsables ne prennent rien en considération, des sanctions rigoureuses s’appliqueront. L’État tient un rôle important dans ce processus, en régulant comme en sensibilisant. Des contrôles plus fréquents et une meilleure information des familles peuvent contribuer à rétablir la confiance et l’intégrité pour le secteur.