La crise frappe toutes les catégories de personnes. Plusieurs se retrouvent en difficulté financière. Parmi les victimes, ce pilote de ligne se retrouve fiché avec 12 000 euros de revenus par mois. Il a déposé un dossier de surendettement auprès de la Banque de France.
Surendettement : le cas du pilote de ligne fiché
En situation de crise, de plus en plus de personnes se retrouvent dans le rouge. D’ailleurs, à en croire l’histoire d’un pilote de ligne, un salaire un cinq chiffres ne lui permet pas de vivre convenablement et d’assurer son avenir. Pour comprendre sa situation, cet aviateur a pendant des années mené un train de vie luxueux. Il a profité des 12 000 euros qu’il a perçus. Ensuite, il s’est écroulé sous les dettes de 287 000 euros.
Quand il s’est présenté à la Banque de France, il a déposé un dossier de surendettement. Pour le libérer de ce fardeau, l’institution lui a proposé un apurement en allant de deux ans. En tenant compte de sa situation, il semble qu’il ne s’agit pas de la meilleure solution adaptée pour son cas. Il a plaidé pour un échelonnement du paiement pour rembourser ses créanciers devant le tribunal judiciaire de Versailles.
Un impact du Covid
Ce pilote de ligne n’a pas pu arriver à ce point-là s’il n’avait pas été licencié en octobre 2019. D’ailleurs, la crise du Covid a également eu un impact significatif sur sa vie. Dans ce sens, il n’a pas retrouvé un poste de pilote chez Air France qu’en octobre 2021.
Dans ce sens, il s’est retrouvé dans le rouge lors de ses périodes de chômage avec des revenus à la baisse. Par conséquent, il n’a pas eu le choix que de puiser dans ses économies puisque les 40 % de son salaire au titre d’indemnité de chômage ne lui a pas pour couvrir ses charges et ses dépenses.
8 mois sont passés et la situation s’est compliquée davantage. Certes, il a touché 8 500 euros par mois, mais cela lui a été difficile de rembourser ses dettes.
La banque pointée du doigt
Face à son surendettement, le pilote de ligne accuse la banque d’être en partie responsable de son malheur. Pour mémoire, à l’époque où il a gagné 12 000 euros par mois, l’octroi de crédits lui a été facile. Dans ce sens, la situation s’est poursuivie alors qu’il était déjà dans le rouge. Apparemment, les responsables bancaires n’ont pas pris en compte son taux d’endettement de 60 %.
Afin de se remettre à flot, il va devoir prendre des décisions radicales. Pour cela, il envisage de vendre sa résidence secondaire, son parking ainsi que ses voitures qui sont malaisément en panne.