Les squatteurs sont des fléaux de tous les propriétaires. Pour protéger les propriétaires, le Parlement a adopté des mesures plus strictes contre les squatteurs. Le projet de loi ne fait pas l’unanimité.
Le Parlement a définitivement adopté une proposition de loi visant à durcir les peines contre les squatteurs. Cette loi a été votée par une majorité de voix malgré l’opposition de la gauche et des associations de lutte contre le mal-logement.
La nouvelle législation prévoit des sanctions plus sévères. Cela inclut des peines de prison de 3 ans. De surcroît, les squatteurs peuvent écoper d’une amende qui pouvait atteindre 45 000 euros. De plus, le juge ne pourra plus accorder de délais aux squatteurs dont l’expulsion a été ordonnée par la justice.
Par la suite, une amende de 3 750 euros sera imposée pour la propagande ou la publicité visant à encourager la violation d’un domicile. La loi vise également à accélérer les procédures en cas de loyers impayés. D’autres mesures seront également mises en place prochainement. Une clause de résiliation automatique figurera dans les contrats de bail.
Cependant, cette loi suscite des critiques de la part de la gauche. Cette partie politique considère que ses mesures seraient une criminalisation de la pauvreté. L’association Droit au logement (Dal) a organisé un rassemblement devant le Sénat pour protester contre cette loi. Elle a fait savoir par l’intermédiaire de leur slogan que « Se loger n’est pas un crime, mais un droit ».
Le rapport annuel de la Fondation Abbé-Pierre a révélé une hausse du nombre de personnes sans domicile en France. Les chiffres montrent qu’ils sont actuellement estimés à 330 000. On observe donc une augmentation de 30 000 par rapport à l’année précédente.
Le nombre de ménages en attente d’un logement social atteint également un niveau record. Ils sont dans les 2,42 millions à faire la demande. Dans ce sens, certains acteurs politiques et associations critiquent la proposition de loi visant à durcir les peines contre les squatteurs. Notamment l’écologiste Guy Benarroche qui pense que cette décision pourrait doubler le nombre de personnes sans domicile. Ensuite, de son côté, le socialiste Denis Bouad considère cette loi ignore l’impact de la crise du logement en France.
Le ministre du Logement, Olivier Klein, admet le risque d’une « bombe sociale » liée à cette crise. La Première ministre a également son mot à dire. Élisabeth Borne a révélé des mesures pour tenter de résoudre la crise. Malheureusement, elles n’ont pas réussi à convaincre. Une affaire à suivre…