Découvrez tout ce qu’il faut savoir sur le salaire minimum interprofessionnel de croissance (SMIC). Le salaire minimum qu’un employeur doit verser à ses salariés. Si vous souhaitez en savoir plus sur ce sujet, lisez cet article qui vous donnera toutes les informations nécessaires sur le SMIC et ses évolutions.
Le SMIC, ou salaire minimum interprofessionnel de croissance, est la somme minimale qu’un employeur est tenu de verser à ses salariés. Sa valeur peut varier en fonction de plusieurs indices. Notamment les prix des denrées alimentaires.
Au 1er mai 2023, le SMIC a été revalorisé à 11,52 euros bruts de l’heure pour un emploi à temps plein, soit 1 747,20 euros brut par mois. Cette revalorisation a été faite en deux étapes. Tout d’abord, une première en janvier 2023, avec une hausse de 1,81%,.
Puis, une seconde en mai 2023, avec une hausse de 2,19%. Cela pour faire face à l’inflation en France et préserver le pouvoir d’achat des consommateurs.
La mise en place du SMIG en 1950 visait à relancer la consommation et à lutter contre la pauvreté. Suite à cela, le salaire minimum était fixé à 64 francs, empêchant les employeurs de payer les travailleurs en dessous de ce montant.
Par la suite, le SMIG a été indexé sur la hausse des prix avant d’être remplacé par le SMIC en 1970. Depuis sa création, le SMIC est revalorisé en fonction de la hausse des prix et du salaire moyen.
La revalorisation du salaire minimum interprofessionnel de croissance s’effectue selon trois modalités. Tout d’abord, une revalorisation annuelle automatique a lieu chaque 1er janvier. Celle-ci prend en compte le coût de la vie ainsi que les différentes crises touchant les 20% des ménages aux revenus modestes.
Ensuite, une revalorisation en cours d’année doit être effectuée si l’indice des prix à la consommation augmente d’au moins 2%. Celle-ci doit avoir lieu après le 1er janvier de l’année en cours.
Enfin, le gouvernement peut décider d’une revalorisation exceptionnelle ou d’un « coup de pouce ». Cela lorsqu’il est jugé nécessaire dans un contexte de crise. Cependant, depuis 2012, aucune hausse supplémentaire à la revalorisation mécanique n’a eu lieu.
Le SMIC est régulièrement débattu quant à son utilité. Certains, comme les syndicats, estiment que fixer un salaire minimum est important pour la société. Et à condition que le montant soit suffisant, et réclament des hausses régulières. Cela en fonction de l’augmentation du coût de la vie ou des crises économiques.
D’autres, comme le Groupe d’experts SMIC, s’opposent aux hausses du salaire minimum. En estimant qu’elles nuisent à l’emploi et ne réduisent pas la pauvreté. Ils recommandent la suppression totale ou partielle de la revalorisation automatique du SMIC.