Suite aux manifestations contre la réforme des retraites, la municipalité de Paris demande à l’État de financer les dégâts d’environ à 1,6 million d’euros.

Cette réforme des retraites a coûté chez à la ville de Paris:


La mobilisation contre la réforme des retraites a coûté cher à la Ville de Paris. En effet, selon une estimation définie par la municipalité après trois mois de manifestations intenses. Les dégradations causées par les cortèges sur les infrastructures municipales ont coûté environ 1,6 million d’euros.

Les nombreuses incendies de poubelles, les abribus endommagés, les pavés retirés et les autres dégradations. Ils ont causé des problèmes considérables pour la propreté de la ville, ce qui a entraîné un surcoût de 536 000 euros alloué pour la propreté. Ce surcoût s’explique par les heures supplémentaires des agents et le recours à des prestataires de service.

Le mobilier de propreté, comme les poubelles et les colonnes à verre, a subi de graves dommages, ce qui a coûté 106 000 euros à la municipalité. En outre, le mobilier urbain, comme les bancs publics et les abribus, a également été dégradé. Ce qui a coûté à la ville 200 000 euros.

Toutefois, la dépense la plus importante concerne le mobilier des prestataires de la Ville de Paris. Les kiosques à journaux et les panneaux publicitaires ont été sérieusement endommagés par les manifestants, ce qui a coûté 836 000 euros.

Manifestations qui ont entraîné dégâts d’environ 1,6 millions d’euros :


Selon Emmanuel Grégoire, premier adjoint d’Anne Hidalgo à la mairie de Paris, le durcissement du mouvement a été observé dans les trois semaines qui ont précédé le recours au 49.3. Il a déclaré que le coût des dégradations était supérieur à celui des gilets jaunes. Qui avait coûté à la municipalité 1,4 million d’euros de dégâts.

Cependant, pour les trois mois de mobilisation contre la réforme des retraites, qui se poursuivent encore. Notamment le 1er mai prochain, le coût total des dégâts s’élève à 1,6 million d’euros. En dépit de ces coûts considérables, Emmanuel Grégoire a souligné que c’est à l’État de payer et de compenser les dégâts des manifestations dont il assure l’organisation et la supervision.

Effectivement, après une bataille juridique pendant la crise des gilets jaunes, la municipalité avait eu gain de cause contre l’État français. Cela pour le dédommagement des dégradations. En 2019, la Fédération française de l’assurance avait chiffré le coût global. Cela concernant des dégâts des mouvements des gilets jaunes à environ 200 millions d’euros.

Il convient de souligner que les 1,6 million d’euros de dégâts sur Paris. Pour les manifestations contre la réforme des retraites pourraient être une goutte d’eau à l’échelle nationale. Les coûts engendrés par les manifestations à l’échelle nationale pourraient être beaucoup plus élevés. Etant donné l’ampleur des manifestations dans différentes régions de la France.