Le Revenu de Solidarité Active ou RSA s’adresse aux personnes qui se trouvent en situation de précarité. Il vient de la Caisse d’Allocations Familiales (CAF) ou la Mutualité Sociale Agricole (MSA). Ces organises devront examiner les ressources des bénéficiaires et de leurs épargnes pour déterminer le montant du RSA.

Les informations absolument à déclarer pour percevoir le RSA


Pour toucher le RSA, les ressources de chaque foyer sont prises en compte. Cet élément ainsi que de la situation familiale entrent dans le calcul du montant de cette allocation.

Pour la demande, il faut déclarer les revenus d’activité dont vous jouissez comme les salaires, les primes, les heures supplémentaires, l’indemnité de licenciement ou l’indemnité de préavis.

Il faut révéler les revenus d’activité non salariée ou encore des revenus issus du volontariat, les allocations chômage comme l’ARE ou l’ASP, les pensions de retraite et/ou les rentes et les pensions alimentaires.

Pour déterminer le montant du RSA, les indemnités journalières de maternité, de paternité ou liées à une adoption. Ou encore les indemnités journalières liées à une maladie, un accident du travail, une maladie professionnelle les indemnités liées au chômage partiel devront être listés.

Les autres ressources utiles pour le calcul du Revenu de Solidarité Active

Les informations à déclarer concernent également les allocations journalières liées à l’accompagnement d’une personne en fin de vie, le dédommagement octroyé aux victimes de l’amiante. Il y a également la prestation compensatoire et les ressources exceptionnelles liées à la vente d’une maison, d’un immeuble et/ou d’un terrain sans oublier les gains obtenus avec un jeu ou les héritages.

L’aide au logement, les allocations familiales, l’allocation de soutien familial et le complément familial sont à declarer pour calculer le RSA. Il y a aussi l’Allocation aux adultes handicapés (AAH) et l’Allocation supplémentaire d’invalidité (ASI).

Sans oublier la prime forfaitaire mensuelle versée pour une reprise d’activité et les loyers perçus pour la location d’un logement.

Peut-on bénéficier de cette aide en épargnant ?


Pour faire la demande au RSA, il faut déclarer les capitaux placés. Les biens non productifs de revenus réels sont considérés comme produisant un revenu annuel égal à 3 % de leur montant.

Toutefois, cette affirmation ne concerne pas le Livret A. En d’autres termes, les intérêts perçus par an entrent dans le calcul. De même pour l’argent placé dans un compte courant.

Si vous avez fait de placement dans le Livret A, LEP, LDDS ou CEL, la CAF et la MSA se baseront sur le taux d’intérêt. La situation serait le même si vous bénéficiez d’un PEL, PEA ou une police d’assurance-vie. Dans ce sens, un taux annuel fictif de 3 % sera appliqué.

RSA et épargne : le montant d’épargne maximum autorisé pour continuer à toucher le RSA

Des départements ont créé d’autres critères d’éligibilité au RSA qui imposent un plafond d’épargne. La Manche : qui impose un plafond d’épargne de 23 000 euros.

Puis, l’Orne : avec une économie maximale de 15 000 euros. Ensuite, les Pyrénées-Orientales : une épargne maximale de 23 000 euros pour une personne seule et 46 000 euros pour un couple. Enfin, l’Hérault : qui prescrit un montant maximum d’économies à 50 000 euros.