Le « RSA conditionné » représente une offensive historique qui concerne l’ensemble du monde du travail captant l’attention dernièrement. Le président lui-même affirme « Pour que jamais une heure de travail ne puisse être moins intéressante que le RSA ». Emmanuel Macron évoque ce sujet dans le cadre de son interview au Parisien Dimanche dernier, puis ses ministres prennent le relais.

Une offensive historique qui concerne l’ensemble du monde du travail


En effet, le RSA conditionné représente une attaque d’ampleur contre les plus précaires, déjà expérimentée depuis le mois d’avril dans 18 départements. Ceux qui bénéficient de cette allocation sociale, subissent un accompagnement vers l’emploi.

Dans ce sens, la réforme va consister au conditionnement du versement de l’allocation de 607 euros. Sous condition de 15 à 20 heures d’activités « d’insertion » par semaine proposé par Pôle Emploi. Il faut également s’inscrire sur France Travail pour pouvoir toucher cette aide.

Apparemment, les contours restent encore volontairement flous, par rapport à l’immersion et la formation en entreprise. Un courrier de Dussopt daté de l’automne dernier et adressé aux présidences de département évoque ce sujet. Par ailleurs, le gouvernement souhaite durcir les règles par rapport aux des sanctions à l’encontre des allocataires du RSA.

« RSA conditionné »


En effet, le « RSA conditionné » dissimule une volonté de domestiquer les plus précaires pour la réforme de l’assurance chômage. Le renforcement des sanctions et le durcissement des obligations pour les allocataires va accroitre les contraintes. De plus, le RSA ne suffit même pas pour survivre aujourd’hui, compte tenu du contexte économique actuel.
Dans ce sens, il s’agit d’une mesure brutale contre les plus précaires représentant également un affichage politique. Il s’agirait d’une méthode classique pour tenter de détourner la colère du monde du travail en direction des plus précaires.

Dernièrement, tous les ministres-phares qui évoquent la fraude sociale sur les plateaux TV maîtrisent désormais parfaitement le discours contre « l’assistanat ». Notamment, Nicolas Duvoux, sociologue et professeur à l’université Paris 8 parle de ces rhétoriques opposant les « classes moyennes » qui travailleraient aux allocataires du RSA.
Apparemment, le « RSA conditionné » ressemble à un « retour à l’emploi forcé », une décision qui ne répond pas aux problématiques actuels. Elle contraindre une partie d’entre eux à travailler dans des conditions exceptionnelles, rémunérés bien en dessous du SMIC. Afin de remplir leurs heures de travail obligatoires.

Le mouvement ouvrier réagit face aux attaques contre les plus pauvres


En effet, ce « RSA conditionné » capte l’attention du public et des médias dernièrement. Et pourtant, le gouvernement a réussi à passer, à l’automne dernier, la réforme de l’assurance-chômage avec l’appui des directions syndicales.

Dans ce sens, Elisabeth Borne souhaite rencontrer les dirigeants de l’intersyndicale dès la semaine prochaine. Notamment, pour « engager un agenda social pour préparer le nouveau pacte de la vie au travail ». L’ensemble des directions syndicales, qui envisage de retourner à Matignon doivent refuser de renouer avec « le dialogue social ». Comme le gouvernement prévoit des attaques d’ampleur contre les plus pauvres par ses réformes austéritaires.