Les trois syndicats CFDT, CFTC, FO ont accepté de signer le nouvel accord concernant les retraites complémentaires de l’Agirc-Arrco. Les représentants de la majorité des salariés ont communiqué le lundi 9 octobre 2023 qu’ils acceptent le nouveau traité.

Retraites complémentaires Agirc-Arrco : la majorité des syndicats en faveur du nouvel accord


À la suite d’une réunion sur l’avenir des retraites complémentaires Agirc-Arrco, les participants, dont la CFDT, la CFTC et FO, ont trouvé un compromis. En effet, la CFDT considère que le projet répond aux demandes des travailleurs et des salariés. Pour la CFTC, le programme est favorable, elle gratifie les aides sociaux effectués grâce à la bonne gouvernance des partenaires sociaux.

Le bureau confédéral de FO a choisi de signer le projet pour soutenir l’avis de ses confrères. Tandis que la CFE-CGC et la CGT n’ont pas encore donné leur opinion. Cependant, même si elles ne souhaitent pas accorder leurs signatures, leurs décisions n’affecteraient pas l’authenticité du document.

Pour la partie patronale qui est le Medef, dont 60 % des voix lui appartiennent, a déjà donné son accord. De plus, l’organisation espère signer l’accord. Tandis que les autres tels que l’U2P et la CPME n’ont pas encore donné leur avis. Mais, leur opinion n’affectera pas également la décision.

Vers l’application de l’accord


En effet, cinq organisations syndicales cogestionnaires de l’Agirc-Arrco et les trois organisations patronales ont trouvé une entente. Dans la nuit du mercredi au jeudi, les organisations ont trouvé un accord concernant le projet de pilotage quadriennal de la caisse. À cause de l’inflation, les allocations des 13 millions de retraités feront l’objet d’une revalorisation. La hausse sera de 4,9 % à partir du 1ᵉʳ novembre 2023.

Cette revalorisation sera minime entre 2024 et 2026. Mais elle dépend de la situation économique qui sera indexée de 0,4 point en dessous de l’inflation. Toutefois, le conseil d’administration aura le dernier mot. Il pourra même décider de le mettre au même niveau que l’inflation.

La fin du malus et le refus du projet de l’État


Cet accord pourra également abolir le malus qui est mis en application depuis 2019. La décote temporaire de 10 % sur les pensions des retraités sera donc mise à terme à partir du 1ᵉʳ décembre pour les nouveaux bénéficiaires. Mais elle ne prendra effet pour le reste des retraités qu’à partir du mois d’avril. Le traité confirme également l’unification du patronat et les syndicats sur un sujet particulier.

En effet, les organisations ont décidé de contester la décision de servir de tuyau financier vers l’état. Effectivement, le gouvernement a demandé de verser entre 1 et 3 milliards d’euros par ans jusqu’en 2030 depuis la caisse de la retraite complémentaire de Agirc-Arrco. Cette participation consiste à remettre en place l’équilibre du système global.