Actuellement, la retraite complémentaire de l’Agirc-Arrco serait menacée. L’Exécutif met la pression sur les partenaires sociaux selon la révélation du ministre du Travail. Il a confié l’intention du gouvernement de ponctionner de 1 à 3 milliards d’euros par an des ressources de l’Agirc-Arrco.
Retraite complémentaire de l’Agirc-Arrco menacée
C’est le bras de fer entre la retraite complémentaire et le gouvernement. En effet, l’Agirc-Arrco a beaucoup fait parler d’elle ces derniers temps en raison des négociations en cours entre les syndicats et le patronat.
En effet, lors de sa prise de parole lundi dernier, Olivier Dussopt, le ministre du Travail a fait une révélation qui choque. Apparemment, le gouvernement prévoit de ponctionner les ressources de la caisse de retraites complémentaires du secteur privé. Ainsi, le montant s’élèverait de 1 milliard à 3 milliards d’euros par an. Cette mesure prendra effet si les partenaires sociaux ne trouvent pas de mesure adéquate pour financer les petites pensions.
Apparemment, ce projet a été prévu lors de la conception de la réforme des retraites. En effet, cette menace aurait pour principal objectif de soutenir les petites pensions conformément à un point stipulé dans la réforme. En clair, cette décision vise à porter à 85 % du SMIC le droit d’une personne disposant d’une carrière complète.
Un projet qui fait beaucoup de bruit
En se basant sur les chiffres de ce régime de retraite complémentaire, le gouvernement prévoit d’imposer une mesure qui suscite l’indignation. Pour information, il affiche plus de 5,1 milliards d’euros de gains l’année dernière.
Ainsi, en fin décembre, le régime pourrait cumuler jusqu’à 69 milliards d’euros en réserves financières. Cependant, il continuera de croître avec l’entrée en vigueur de la réforme des retraites du 14 avril dernier avec la règle portant sur le report de l’âge légal de départ à la retraite. En effet, désormais, elle sera de 64 ans. Cette décision aura quelques avantages. Cette nouvelle mesure permet de diminuer les dépenses des pensions et d’augmenter les ressources puisque les travailleurs vont cotiser beaucoup plus longtemps.
Sophie Binet, la secrétaire générale de la CGT est sous le choc en raison de cette intention du gouvernement.. Tout comme d’autres responsables syndicaux et des représentants d’organisations d’employeurs. Ils s’attendaient à 1 milliard de prélèvements comme l’a annoncé précédemment l’Exécutif. Pour eux, 3 milliards seraient beaucoup plus exorbitants. S’il persiste dans cette voie, il pourrait mettre en péril l’Agirc-Arrco.