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Retraite à taux plein à 62 ans : c’est possible en cas d’inaptitude au travail

Si légalement le taux plein n’est possible que pour les retraités de 67 ans et plus, pour cette fois, il possible d’en bénéficier à 62 ans. Mais comment c’est possible ? Découvrez tous les détails dans les paragraphes suivantes. Vous y trouverez toutes les informations concernant cette réforme des retraites.

Retraite à taux plein à 62 ans : comment c’est possible ?


Il est important de préciser que les bénéficiaires de la retraite à taux plein sont les salariés du régime général âgés d’à partir de 67 ans. Le taux plein est défini par une retraite sans décote, même dans le cas où la personne retraite n’a pas tous ses trimestres.
Dans notre cas, la retraite anticipée à 62 ans est possible, même sans carrière longue, mais sous conditions. Vous pouvez consulter les détails de ces conditions dans la circulaire publiée par l’Assurance retraite. En effet, la personne bénéficiaire de cette retraite à taux plein doit être un sénior confirmé inapte au travail.

Cette circulaire à titre d’inaptitude au travail a été publiée le 20 Novembre 2023 suite à la réforme des retraites mise en vigueur depuis le 1er septembre 2023. Il faut savoir que plus de 15% des départs à la retraite chaque année sont dus à l’inaptitude au travail. Ce sont des données communiquées par la Caisse nationale d’assurance vieillesse (Cnav).
Parce que l’âge légal de la retraite est fixé à 64 ans, le départ à 62 ans en cas d’inaptitude au travail est donc anticipé. Selon la Cnav, les retraités assurés inaptes au travail, reconnus ou présumés, peuvent partir à la retraite à l’âge de 62 ans.

Départ anticipé : inaptitude présumée ou reconnue médicalement


Le site de l’Assurance retraite, a publié sur son site la description de la situation avant la réforme des retraites. Avant la réforme, l’âge légal de la retraite était de 62 ans, et le départ avant cet âge ne bénéficiait d’aucun droit de départ anticipé. Selon l’Assurance retraite, la retraite en cas d’inaptitude au travail permet de recevoir un taux maximum de 50% dès 62 ans. Cela ne considérant pas le nombre de trimestres que vous avez rempli. Cependant, le départ anticipé au titre d’inaptitude doit être certifié par le médecin-conseil de la caisse qui attribue la retraite.

Cette nouvelle réforme sur le départ anticipé n’est pas une surprise pour les employés handicapés qui bénéficient de l’Allocation adulte handicapé (AAH). Les agents des Carsat et de la Cnav doivent désormais avoir en possession la circulaire Assurance retraite. Cela pour pouvoir accompagner les nouveaux retraités vers ce nouveau départ anticipé.

La retraite à 62 ans est maintenant attribué pour les assurés considérés comme inaptes au travail. Que cela soit présumé ou reconnu par le médecin-conseil de l’assurance.
Ce départ anticipé est également accordé pour retraités présentant d’un taux d’incapacité permanente de 50% au minimum. Les assurés qui ont détenus une pension d’invalidité auparavant sont également concernés par cette nouvelle réforme. Pour finir, les anciens bénéficiaires de l’AAH et qui sont assurés sont concernés par ce départ anticipé.

Inaptitude au travail : comment faire pour le prouver ?

Pour être confirmé inapte au travail, il vous suffit d’amener un rapport médical de votre médecin traitant auprès de la caisse. Aussi vous pouvez apporter la fiche rédigée par le médecin du travail. Dans ces papiers, il doit être démonter que vous ne pussiez plus exercer dans votre métier.