La retraite à l’étranger est à l’honneur ces derniers temps. Le durcissement des règles et les contrôles intensifiés seront prévus très prochainement. Gabriel Attal compte sur ce projet pour réduire au maximum les fraudes.

Retraite à l’étranger, les règles vont durcir


Après plusieurs jours de manifestations contre la réforme des retraites, les Français ne souhaitent toujours pas tourner la page. De son côté, Emmanuel Macron a gagné son pari. En effet, le Conseil constitutionnel a adopté le projet. Désormais, l’âge légal de départ à la retraite passera à 64 ans s’il est de 62 ans actuellement. Ainsi, les futurs retraités qui sont nés à partir du 1ᵉʳ septembre 1961 devront valider 169 trimestres pour toucher une retraite à taux plein.

Mais, d’autres changements suivront. En effet, le gouvernement prévoit de durcir les règles pour ceux qui perçoivent leur retraite à l’étranger. Cela entre dans le plan de lutte du ministre délégué chargé des Comptes publics contre les fraudes sociales. Dans ce sens, il prévoit de doubler les redressements d’ici 2027. Il y aura des contrôles sur place pour les dossiers des retraités de plus de 85 ans qui résident dans un pays étranger sans échange d’état civil avec la France.

Les contrôles s’intensifient


Afin de réduire les fraudes, de nouvelles mesures seront instaurées. En effet, selon le chiffre de la CNAV, les pensions des personnes qui vivent dans d’autres pays font l’objet d’une fraude. Le pourcentage est un peu élevé. Pour les uns millions de pensions qui sont versées à des retraités à l’étranger, les pensions vont vers la famille des personnes décédées.

Dans ce sens, les personnes de plus de 85 ans vont subir beaucoup plus de contrôles. Durant sa prise de parole, Gabriel Attal a indiqué que le but des contrôles est qu’aucune pension ne devrait être plus versée aux retraités décédés. Parmi les 1 000 personnes de plus de 98 ans qui ont reçu une convocation, 30 % sont décédées. Il est temps de changer la donne et de réduire ce pourcentage.

En ce qui concerne les allocations sociales, l’objectif est de fixer 3 milliards d’euros de préjudice. De plus, la lutte contre la fraude à la résidence permet de gagner 100 millions d’euros à la CAF.