De nombreux contribuables subissent une hausse de la taxe foncière, parfois même sans justificatifs. Certains ont quand même osé porter plainte contre le fisc.
La taxe foncière en hausse depuis 2023
L’année dernière, l’État a retiré un énorme poids des épaules des contribuables. En effet, la suppression de la taxe d’habitation était un véritable soulagement pour les propriétaires. Mais pour de nombreux Français, d’autres impôts locaux restent problématiques. C’est le cas particulièrement de la taxe foncière. Cette dernière avait déjà subi une hausse de 9 % l’année dernière, et cette année, les experts envisagent déjà le pire. D’après leurs calculs, les contribuables doivent déjà se préparer à une hausse de 4 %. Parfois, c’est le fisc lui-même qui impose ces chiffres, dépouillant les citoyens moins informés. Mais d’autres osent faire face à ce service devant les tribunaux.
Une hausse de la taxe foncière : les plaintes se multiplient
Dernièrement, TF1 a recueilli de nombreux témoignages de victimes du fisc. C’est par exemple le cas de Jérôme Bertron, en litige avec l’administration fiscale depuis 5 ans. En effet, le citoyen se plaint que sa taxe foncière a augmenté de 306 euros en moins d’un an. Mais le pire pour lui, c’est de n’avoir reçu aucun justificatif de cette hausse de sa taxe foncière. Comme lui, plusieurs contribuables se sont mobilisés sur Paris. Il faut dire que certains subissent des hausses exorbitantes, parfois jusqu’à 62 %. Pourtant, l’avocate fiscaliste Me Céline Granier affirme qu’il s’agit parfois de simples erreurs de calcul. Mais dans la plupart des cas, la peur de l’administration paralyse totalement les ayants droit.
Des contribuables reçoivent plus de 300 euros de remboursement
Une chose est sûre, les avocats encouragent grandement de traîner le fisc devant les tribunaux au besoin. À Marseille, on a pu recenser près de 283 affaires gagnées dans ce contexte. Un chiffre fort élevé qui témoigne une fois de plus du nombre de victimes. Le pire aspect de ces procès, c’est que l’administration fiscale n’avait ouvert aucun droit de demander des informations supplémentaires. Mais cette stratégie s’est retournée contre elle, car cela n’a fait qu’attiser la colère des contribuables. Par la suite, les plaignants ont donc pu annuler les 14 % d’augmentation de la taxe foncière. Ils ont donc ainsi récupéré autour des 315 euros, ce qui est une victoire assez importante.