Selon la révélation de l’ONU, le nombre total de personnes déplacées de force ou réfugiés ne cesse de s’accroître. Les conflits entre pays où la guerre est la principale cause de ce chiffre inquiétant.
Selon l’ONU, près de 108,4 millions de personnes sont déplacées de force ou réfugiées l’année dernière. La raison serait le conflit entre l’Ukraine et la Russie. Il y a également la crise humanitaire en Afghanistan. Par ailleurs, les récents conflits au Soudan n’arrangent pas les choses. La majorité des réfugiés se réfugient dans des pays à revenu faible ou moyen. Alors que ces derniers se confrontent déjà à leurs propres défis socio-économiques.
Le Haut-Commissariat pour les réfugiés souligne que ces déplacements massifs résultent des conflits et des persécutions. Ou d’autres raisons comme la discrimination et la violence. Sans oublier l’impact du changement climatique. Cette situation reflète l’état du monde actuel et constitue un véritable réquisitoire.
Face à cette situation catastrophique, le Haut-Commissaire du HCR, Filippo Grandi, fait quelques recommandations. Il estime que les dirigeants doivent convaincre leur opinion publique de l’importance de fournir une protection internationale aux réfugiés.
Il est essentiel que les pays du monde entier s’unissent pour faire face à cette crise humanitaire. Cela pourrait être un soutien et une assistance aux personnes déplacées. La mise en place de solutions durables, la prévention des conflits et des crises seraient la solution.
Le Haut-Commissaire pointe également du doigt le manque de fonds. Le HCR et d’autres organisations humanitaires, comme le Comité international de la Croix-Rouge (CICR), font face à des difficultés financières. En raison de la crise économique actuelle et l’inflation.
Récemment, l’Union européenne a instauré une réforme de la politique migratoire. Il s’agit d’une bonne tentative pour équilibrer les tensions entourant les questions migratoires. Filippo Grandi félicite d’ailleurs cette initiative.
Cette initiative annonce un système de solidarité. Elle concerne les États membres de l’UE pour prendre en charge les réfugiés. D’autres mesures seront également instaurées pour un examen accéléré des demandes d’asile. Cependant, la décision revient au Parlement européen.
Les chiffres de l’année dernière sont un bon début. Mais la route est encore longue. En effet, plus de 339 000 réfugiés sont retournés dans leur pays d’origine. Tandis que 5,7 millions de personnes déplacées ont pu rentrer chez elles.