Cela fait quelques mois que lé réforme du RSA crée débat au sein de la société. Le projet de loi pour le plein emploi suscite la controverse. D’ailleurs, il ne met pas tout le monde d’accord. Le département du Lot par exemple, a rejeté le RSA sous conditions de 15 heures d’activités hebdomadaires.

La réforme du RSA tant contestée


Après plusieurs mois de présentation, le RSA sous conditions a créé beaucoup de débat. Pour mémoire, il s’agit d’une nouvelle condition que les allocataires doivent se conformer pour continuer à le percevoir. Concrètement, ils sont dans l’obligation de faire 15 heures d’activités professionnelles par semaines.

Cependant, lors de la séance du conseil départemental du 13 novembre 2023, cette réforme du RSA a été rejeté. D’ailleurs, comme l’a souligné Serge Rigal, que cette motion permet de comprendre davantage la réalité dont vivent les bénéficiaires du RSA. Ce dernier a ajouté qu’il est temps de présenter des solutions aux personnes en situation de précarité au lieu de les stigmatiser ou à restreindre leurs droits.

Détails sur la motion de rejet de ce RSA sous conditions


Cette motion met en lumière l’existence d’une crise sociale majeure en France. D’ailleurs, les chiffres sont inquiétants puisque 9 millions de personnes se retrouvent dans des situations difficiles. En effet, vu la situation, le RSA est plus qu’une simple allocation pour les bénéficiaires. En effet, il s’agit d’un droit à la survie pour ceux qui sont en situation de précarité.

Cette motion pointe surtout du doigt l’intention du gouvernement à chasser les pauvres avec le projet de loi pour le plein emploi. Dans ce sens, ils estiment qu’ajouter une condition au montant actuel du RSA ne peut être légitime pour un minimum de 15 heures d’activités hebdomadaires. Notons qu’il est actuellement fixé à 607 euros par mois.

D’autant plus que la situation risque d’empirer pour ceux qui n’arrivent pas à respecter cette condition de la réforme du RSA. Pour mémoire, puisqu’il va y avoir des sanctions comme l’exclusion, les conséquences seraient beaucoup plus lourdes pour les bénéficiaires.

Le département du Lot s’oppose

Dans le Lot, pour accompagner 4 000 bénéficiaires, il faudrait trouver 240 000 heures d’activités chaque mois. D’ailleurs, cela engendrerait un coût net de 5 millions d’euros. La motion souligne qu’au lieu de stigmatiser les personnes défavorisées, le mieux est d’adopter de vraies mesures pour lutter efficacement contre la pauvreté.

D’autant plus que ce département a mis en place plusieurs dispositifs dans le cadre du Plan départemental d’insertion 2023-2025. Ils visent à favoriser l’insertion sociale et professionnelle. Fortes heureusement, ces initiatives semblent porter leurs fruits.

Dans le Lot, un tiers des bénéficiaires du RSA sortent du dispositif chaque année. Cependant, ces résultats ne sont possibles que si la Nation investit suffisamment.