La réforme du RSA qui a créé beaucoup de bruit va finalement de vigueur à compter du 1er janvier 2024. Pour la continuité du versement de cette aide de la CAF, les bénéficiaires doivent effectuer 15 heures d’activité. L’objectif est d’inciter ces personnes à regagner le marché du travail.
La réforme du RSA
Après une phase expérimentale réussie dans quelques départements, le projet va s’étendre dans toute la France. Ainsi, la réforme du RSA sera uniformisée pour tout le monde à partir du 1er janvier 2024. Dans ce concept, le bénéficiaire est dans l’obligation d’effectuer 15 heures de travail ou de formation. Cette nouvelle mesure est une expérimentation intégrée dans les sociétés.
Elle a pour but de former obligatoirement le salarié suite à ses années d’absence. Parmi les bénéficiaires qui touchent les 608 euros par mois, Carole Bailly a accepté de témoigner par rapport à son cas. Cette attributaire du RSA communique qu’elle est heureuse d’avoir enfin une activité professionnelle et une vie sociale.
Les confidences d’une bénéficiaire du Revenu de Solidarité Active
En effet, après deux années de chômage, Carole Bailly a enfin retrouvé du travail dans une entreprise. Pour cela, elle est dans l’obligation d’effectuer une formation à l’électronique si elle souhaite encore percevoir l’allocation. Toutefois, certains syndicats estiment que cette mesure n’est juste qu’une façade pour sous-payer et cacher une activité.
Cependant, la directrice du site Nanogiga conteste cette affirmation. Selon elle, il y a forcément une personne qui l’assiste. De plus, « la priorité n’est pas la production, car le salarié se trouve encore en période de formation », assure la directrice. En effet, la réforme du RSA oblige le salarié à effectuer 15 heures de formation ou de travail par semaines. Mais en cas de protestation, le contrat sera rompu immédiatement. Excepté certaines situations, comme le cas de maladie ou de garde d’enfants.
Le point de vue lu gouvernement
Selon l’État, cette réforme du RSA est une question de devoirs et de droit. Elle a pour but d’aider les citoyens à retourner au travail. Actuellement, 60 % des bénéficiaires du RSA touchent cette allocation depuis 5 ans, selon Olivier Dussopt. Par conséquent, il y a encore beaucoup d’organisation à effectuer telle que l’accompagnement, la formation et l’insertion.
Toutefois, la mesure est désapprouvée par les défenseuses des droits ainsi que la partie gauche. Cependant, malgré leur contestation, la réforme du RSA sera généralisée d’ici le mois de janvier prochain.