Le Comité de suivi des retraites (CSR) alerte : un surcoût des dépenses est possible à long terme. Lisez la suite dans cet article !
Dans son avis du 13 juillet, le Comité de suivi des retraites (CSR) pointe un possible surcoût de la réforme des retraites portée par Élisabeth Borne. Cette mesure, incluant le report de l’âge légal de 62 à 64 ans. Elle générera des économies à court terme grâce à une prolongation de carrière et une cotisation plus longue.
Cependant, l’allongement de la carrière entraînera des droits de retraite supplémentaires. Il sera basés sur des salaires plus élevés, engendrant potentiellement des dépenses accrues à long terme.
Les opposants au texte s’interrogent sur la véritable portée de cette réforme. Tandis que le gouvernement insistait sur son caractère équilibré. Le CSR met en garde contre un coût réel de la réforme. Il peut remettre en question les économies annoncées à court terme.
Selon une analyse du Comité de suivi des retraites (CSR), le coût de la réforme pourrait être plus élevé que prévu. Il peut atteindre potentiellement 9,5 milliards d’euros d’ici 2070. Cette estimation rejoint celle faite précédemment par le Conseil d’orientation des retraites (COR) à la fin du mois de juin.
Le CSR souligne également d’autres effets potentiels sur les secteurs de la protection sociale. Notamment l’assurance chômage, étant donné l’incertitude quant à la possibilité pour tous les actifs de travailler jusqu’à 64 ans. L’avis du CSR reste cependant à confirmer, mais il met en lumière les gains liés au report de l’âge légal. Il permet de réduire le déficit à horizon 2030.
Cependant, ces nouvelles données donnent de l’argumentaire aux opposants de la réforme. Elle remet en question le principal argument du gouvernement. Le surcoût potentiel suscite des inquiétudes quant à la viabilité à long terme de cette réforme des retraites. Alors que certains critiquent son impact sur le système de protection sociale. Ainsi que la capacité réelle des actifs à travailler jusqu’à un âge avancé.