La nouvelle réforme fait le grand bonheur des bénéficiaires mandataires de l’AAH. Par ailleurs, elle crée élégamment des mécontentements pour certains. En effet, cette nouvelle mesure consiste à modifier la somme reçue par chaque mandataire en fonction de sa situation maritale.
Réforme de l’AAH, les points forts de cette mesure
Selon l’expertise de la DREES, environ 160 000 et 190 000 individus qui touchent l’allocation aux adultes handicapées verront leur prime s’élever. Les mandataires auront une augmentation de 300 euros à 350 euros mensuellement et même plus selon leur situation.
Les bénéficiaires de cette allocation sont les handicapés qui ne travaillent pas ou qui bénéficient de faible revenu. Dans ce sens, la déconjugalisation leur sera bénéfique. Ce serait également le cas pour ceux qui sont mariés à condition que les revenus du conjoint dépassent le SMIC.
Par contre, cette mesure ne sera pas prise en compte pour les foyers monoparentaux. Ou les couples qui ne travaillent pas ou qui ont de faibles revenus. D’après les estimations, environ 20 000 allocataires à l’AAH sont concernés.
Déconjugalisation : il y a des perdants
En fonction de la réforme de l’AAH, certains bénéficiaires verront leur aide diminuer. Elle pourra aller jusqu’à 270 euros par mois. Et environ 21 % des attributaires peuvent perdre leur allocation. Cette mesure concerne principalement les foyers ou les personnes en situation de handicap qui perçoivent d’autres revenus à part l’AAH.
Cette modification concerne également les couples qui touchent l’allocation aux adultes handicapés. En effet, l’allocation va connaitre une diminution pour les couples qui ont des revenus plus de 11 038 euros. À noter que ce seuil était auparavant de 19 979 euros. Cette méthode de calcul a pris effet depuis l’année 2022. La réglementation concerne les ménages ou les couples qui perçoivent l’AAH. Puis, l’un d’eux bénéficie d’un salaire provenant d’une activité professionnelle.
L’état a décidé de modifier la réglementation et d’orienter les couples vers un système plus avantageux pour leur situation. Cette mesure permet d’alléger les rebondissements de cet amendement sur les ménages. Par conséquent, si la déconjugalisation leur est défavorable ils bénéficieront de l’ancien mode de calcul de l’AAH. En effet, la MSA et la CAF procéderont à un calcul de la valeur qui leur sera plus avantageux après chaque déclaration du revenu trimestriel.