Cela concerne la diminution des interactions intergénérationnelles. Ce jeudi, l’association lutte contre la solitude des personnes âgées a fait un constat triste. Leur baromètre annuel a révélé cette situation.  C’est une préoccupation importante.

Générations : Un désir partagé de liens, malgré les obstacles


Le rapport récent de l’association Les Petits Frères des Pauvres met en évidence un éloignement croissant entre les générations. Cependant, la moitié des jeunes et des seniors souhaitent avoir plus de relations intergénérationnelles.

Plusieurs raisons expliquent cette distance comme l’éloignement géographique, précarité et différences d’âge. L’association, engagée contre la solitude des personnes âgées. Elle analysait cette situation dans le contexte actuel de crise sociale due à la Covid-19 et à la hausse des prix.

L’enquête révèle un réel désir, tant chez les jeunes que chez les aînés. Elle entretient et maintient des relations intergénérationnelles. Les relations familiales dominent avec 97 % dès 60 ans et plus en contact avec leurs petits-enfants. Selon une enquête réalisée par l’institut CSA auprès de 1500 personnes de 60 ans et 1000 jeunes de 18 à 30 ans.

Liens intergénérationnels : Des évolutions au fil des âges


Les relations entre jeunes et aînés s’amenuisent. Un quart des personnes âgées déclare voir moins leurs enfants et petits-enfants. De même, plus de la moitié des jeunes constatent moins de temps avec leurs grands-parents. Selon l’enquête sur l’isolement des personnes âgées et les liens intergénérationnels.

Les occasions de partage se concentrent autour d’événements familiaux, des vacances et la garde d’enfants. Les liens sont les plus forts entre 60 et 69 ans. Lorsque les seniors sont plus actifs et gardent leurs petits-enfants. Cependant, après 80 ans, ces liens s’affaiblissent surtout en raison de la mobilité réduite et du passage en Ehpad.

À 85 ans, l’isolement menace, accentué par des facteurs tels que le veuvage et la perte d’autonomie. Les petits-enfants, âgés de 18 à 30 ans, se concentrent sur leur vie. Ils s’éloignent souvent pour étudier ou travailler ailleurs, ce qui affaiblit les liens intergénérationnels. Plus de la moitié d’entre eux voient moins leurs grands-parents qu’avant.

Un désir de l’union entre des générations


Les jeunes et les aînés regrettent le manque de liens intergénérationnels. Au contraire à l’idée de jeunes individualistes, ils souhaitent plus de contacts avec différentes tranches d’âge. Environ 56 % des 18-30 ans estiment ne pas passer assez de temps avec leurs grands-parents. Puis, la moitié des jeunes souhaite plus d’interactions avec les personnes âgées.

Les obstacles principaux sont la distance géographique et les problèmes de mobilité. L’association conseille de faciliter les déplacements des seniors pour renforcer ces liens. Pour cela, Les Petits Frères des Pauvres proposent des tarifs préférentiels pour les transports, les musées et les résidences de vacances. Ils proposent pour les familles élargies, y compris les grands-parents.

La précarité est aussi un facteur d’isolement. Car ceux avec de petits revenus ont moins de moyens pour se déplacer ou sortir. Cette situation peut conduire à des relations familiales plus distantes. Surtout chez les jeunes et les personnes âgées à faible revenu.