Dans cet article, nous allons vous dévoiler les détails à retenir concernant la retraite après la réforme qui entre en vigueur. Notamment, en répondant à 5 questions qui représentent les points clés de cette réforme. Concernant, l’âge légal de départ, la nouvelle durée de cotisation, les particularités de la réforme, les critères de pénibilité et le montant minimal de la pension.

1) L’âge légal de départ à la retraite suite à la réforme


En effet, cette question de l’âge légal de départ à la retraite représente le point le plus attendu du projet de réforme. Il sera progressivement réhaussé à 64 ans, au rythme de 3 mois par an. Cette mesure concerne la génération née à partir de la fin d’année 1961.

Dans ce sens, la génération née en 1968 sera la première touchée par ce nouvel âge légal de 64 ans. Ils vont devoir attendre l’âge de 64 ans pour bénéficier d’un départ à la retraite. L’obtention du taux plein varie en fonction des trimestres de cotisations acquis.

2) La nouvelle durée de cotisation requise pour un taux plein

En effet, il faut avoir cotisé pendant 172 trimestres pour bénéficier d’une retraite à taux plein dès 2027. Le projet initial datant de la réforme Touraine en 2014 prévoyait de grimper à ce cap qu’en 2035.

Apparemment, l’accélération de ce calendrier permettrait d’équilibrer le système sans faire passer l’âge légal à 65 ans, comme prévu initialement. Dans ce sens, elle s’appliquera progressivement à raison de 3 mois de plus par an pour les générations nées entre 1961 et 1965.

3) Les particularités de la réforme en cas de carrière longue

Pour bénéficier du dispositif carrière longue, vous devez valider au moins 5 trimestres de cotisation avant vos 20 ans. En effet, ce nombre de trimestres passe à quatre si vous êtes né en fin d’année.

Dans ce sens, vous pouvez partir plus tôt à la retraite, sans atteindre la barrière de l’âge légal de 64 ans. Notamment, à 58 ans si vous avez commencé à travailler à 14 ans, 59 ans pour un début de carrière à 15 ans. 60 ans si vous avez commencé à travailler à 16 ans, 61 ans pour 17 ans. Et 62 ans si vous avez commencé à travailler entre 18 et 20 ans.

4) Les critères de pénibilité


En effet, le système basé sur le compte professionnel de prévention va concerner de nouveaux salariés. Le gouvernement rapporte 60 000 nouveaux concernés en plus par an. Apparemment, le C2P permet de cumuler des points pour partir plus tôt à la retraite.

Ces points sont attribués en fonction de six critères de pénibilité. Notamment, pour travail de nuit, travail en équipes successives alternantes, travail répétitif, activités en milieu hyperbare, les températures extrêmes et bruit.
Par contre, le projet du gouvernement ne tient pas compte du port de charges lourdes, les vibrations mécaniques ou encore les postures pénibles.

5) Le montant minimal des pensions de retraite suite à la réforme

En effet, le montant minimal des pensions de retraite représente également un point important dans ce projet de réforme. Apparemment, Macron mentionne ce sujet dans le cadre de ses promesses de campagne en 2022.

Dans ce sens, le montant de la pension minimale de retraite sera revalorisé pour les nouveaux retraités. Il atteindra 1200 euros par mois, soit l’équivalent de 85% du Smic. Le calcul de ce montant ne tient plus compte de l’inflation mais du Smic.
Apparemment, toute personne sa leur retraite à partir du 1er septembre 2023 bénéficiera de cette hausse.