L’inflation alimentaire, suite à la pression du gouvernement, les prix de certains produits alimentaires vont baisser. Et la réduction des coûts des matières premières, mais ne vous attendez pas à une diminution globale de votre ticket de caisse.
Dans un contexte marqué par une inflation de 15% sur les 12 derniers mois, les consommateurs français peuvent se réjouir d’une bonne nouvelle. Cela concerne sur le prix de certains produits alimentaires va bientôt diminuer.
Cette baisse est principalement attribuée à la réduction des coûts de matières premières telles que le blé, l’huile et le café. Face à la pression du gouvernement, les grandes marques qui refusaient jusqu’à présent de renégocier avec les distributeurs ont été contraintes de revenir à la table des négociations.
Cette initiative a été saluée par les acteurs du secteur, qui prévoient des effets positifs pour les consommateurs dès le mois de juillet. Cependant, il est important de noter que ces baisses de prix ne s’appliqueront pas de manière généralisée. Et il convient de rester vigilant quant à leurs implications sur les tickets de caisse.
Thierry Cotillard exprime sa déception face aux conditions qui entourent la baisse des prix des produits alimentaires. Parmi les 75 grandes entreprises multinationales ciblées, seules 50% d’entre elles pourraient être contraintes de réduire leurs tarifs.
Le gouvernement a établi deux critères : une baisse d’au moins 20% dans le coût des ingrédients utilisés. Puis, une augmentation d’au moins 10% dans le prix des marques concernées lors des négociations de mars avec les distributeurs.
Par conséquent, certaines marques de pâtes telles que Panzani et Barilla devront faire face à une réduction de prix de 12% en magasin. Tandis que d’autres acteurs majeurs, tels que les grands groupes laitiers Lactalis, Danone et Savencia, sont exclus de l’accord. Cela pour ne pas mettre en péril les revenus des producteurs.
En attendant la mise en œuvre des mesures annoncées, les consommateurs devront continuer à s’adapter. Selon Thierry Cotillard, le pic d’inflation est prévu pour juin-juillet avec une hausse estimée à +16-17%.
Malheureusement, malgré les efforts en cours, il ne faut pas espérer un retour à la normale. Car l’époque des prix bas semble désormais révolue. La stabilisation de l’inflation alimentaire à +15% est prévue d’ici la fin de l’année 2022.