Très prochainement, la CAF envisage de surveiller les voyages en avion afin de prévenir les fraudes. Selon les experts, c’est le meilleur moyen pour mettre un terme aux différentes sortes d’arnaques dont la CAF doit subir. Nous sommes encore dans l’attente de la date précise du début de cette nouvelle alternative.
La CAF envisage de surveiller les voyages en avion afin de prévenir les fraudes
Récemment, la CAF a mis en œuvre des mesures visant à restreindre la fraude et à renforcer les critères d’éligibilité à certaines aides financières. Parmi cela, la CAF surveille désormais les voyages en avion effectués par ses bénéficiaires dans le but de prévenir tout abus de leur part. De plus, elle a interdit l’utilisation de comptes bancaires non-européens pour les transactions.
Néanmoins, la CAF prend dorénavant pour cible les fraudeurs résidant à l’étranger qui perçoivent des allocations familiales ou des aides sans les déclarer à l’organisme. Et, parallèlement, Pôle Emploi s’y met aussi pour cesser la fraude aux allocations chômage.
Comment se déroule la surveillance des allocataires de la CAF ?
Le ministre de l’Action et des Comptes publics a fait part de son intention d’intensifier les contrôles sur les allocataires de la CAF qui effectuent fréquemment des voyages en avion. C’est en effet dans le but de piocher les fraudeurs et de minimiser les aides versées par l’organisme.
Selon ses dires, les organismes de sécurité sociale ont déjà la possibilité de vérifier certains éléments tels que les transactions bancaires et les factures d’électricité. Cependant, il souhaite élargir les capacités de contrôle pour aller plus loin dans la détection des fraudes.
L’importance de résider au minimum six mois sur le territoire français pour les allocataires
Le but ultime consiste à vérifier si les bénéficiaires résident sur le territoire français au minimum six mois dans l’année. Le gouvernement aspire à permettre aux Caisses de Sécurité sociale d’accéder aux documents et aux archives des compagnies aériennes pour ce faire.
Comme le ministre l’a précisé, cette mesure n’a pas pour but de harceler les allocataires, mais d’assurer une utilisation adéquate des fonds de solidarité nationale. Il a même déclaré : « Si vous bénéficiez des fonds de solidarité nationale, vous devriez être en droit d’en profiter ».