Les retraites Agirc-Arrco vont bientôt modifier avec des augmentations, la suppression de malus, et des ajustements fiscaux. Ces changements auront un impact sur pas moins de 13 millions d’ex-salariés du secteur privé. Les détails pour aider à comprendre ces modifications cruciales à venir.
À partir de novembre, les montants des retraites Agirc-Arrco seront révélés, suscitant une grande impatience. Cette révision est d’autant plus cruciale dans un contexte auquel le coût de la vie augmente. Le régime prend en compte deux indices pour l’inflation et la hausse du salaire moyen par tête (SMPT).
Pour la première fois depuis 2000, l’inflation a surpassé la hausse des salaires en 2022. Ainsi, le SMPT a été le point de référence pour l’ajustement, conduisant à une revalorisation de 0,1 %. Il corrige l’inflation précédente, avec un surplus de 0,2 % pour l’inflation actuelle. Les retraités espèrent que cette tendance favorable perdurera en 2023 pour maintenir leur pouvoir d’achat.
Depuis 2019, un malus de 10 % affecte les nouvelles retraites Agirc-Arrco. Pour ceux qui sont partants avec un taux plein surnommé «coefficient de solidarité». Alors qu’il était en période financière difficile. Cependant, ce malus pourrait disparaître dès le 1ᵉʳ décembre.
L’excellente santé financière d’Agirc-Arrco, avec une réserve de plus de 68 milliards d’euros, remet en question cette mesure. Si la suppression est confirmée, les futurs retraités en bénéficieront. Mais pour ceux qui sont déjà à la retraite et touchés par ce malus. La rétroactivité est en débat, avec des modalités à définir.
D’abord, le gouvernement français envisage un prélèvement massif sur les retraites Agirc-Arrco. D’au moins un milliard d’euros des réserves excédentaires de l’Agirc-Arrco. Puis, il compte de financer pour la revalorisation des petites pensions. Cette décision déclenche un débat acerbe entre les syndicats et les autorités ministérielles. Elle a créé un dilemme complexe.
Les syndicats s’inquiètent de cette manœuvre. Ils redoutent que ce prélèvement ne mette en péril. Mais, la stabilité financière à long terme du régime des retraites Agirc-Arrco se portait bien. La discussion tourne autour des priorités. Pour soutenir les retraités aux pensions modestes aujourd’hui au détriment de la sécurité financière future. Cette décision met en lumière le défi de l’équilibre entre solidarité immédiate et pérennité du système de retraite en France.
Tout d’abord, le prélèvement à la source avait une méthode pour collecter l’impôt sur le revenu. Il a des conséquences directes sur les retraites Agirc-Arrco. À partir de septembre, trois situations sont à prévoir. Si le taux de prélèvement à la source augmente par rapport à l’année précédente. Donc les retraités constateront une diminution du montant net de leur pension.
Ensuite, à l’inverse, si le taux diminue, une agréable surprise les attend avec une hausse de leur pension nette. Si le taux reste stable, la pension demeure inchangée. Cette nouvelle méthode de collecte d’impôts a le potentiel d’influencer le pouvoir d’achat des bénéficiaires de retraites Agirc-Arrco.