Êtes-vous dans les 5% les plus riches ? Découvrez les seuils de richesse selon le Rapport sur les inégalités 2023 et les écarts de revenus en France.
Pour être parmi les 1% les plus riches, il est désormais nécessaire de gagner plus de 7 180 euros par mois. Cependant, d’autres chiffres clés sont également intéressants. Notamment le niveau de revenus caractérisant les 5% les plus riches.
Au-delà du simple indicateur du PIB, d’autres les mesures sont prises en compte. Par exemple, l’IDH (indice de développement humain) ou l’indice de Gini, qui évalue les inégalités.
Ils sont devenus essentiels pour évaluer la performance d’un pays. Dans ce contexte, l’Observatoire des inégalités publie un rapport très attendu tous les deux ans.
En offrant des repères précieux sur la situation des revenus dans le pays. Le premier constat est clair : l’écart entre les revenus les plus bas et les plus élevés est aujourd’hui similaire à celui d’il y a 15 ans.
Les 10% des revenus les plus bas sont 3,28 fois inférieurs aux 10% des revenus les plus élevés en 2020. Le revenu médian pour une personne seule était de 1 880 euros à cette date.
Cela avec une tendance à la baisse depuis 2011. Le salaire médian des ouvriers est proche du salaire moyen. Tandis que les cadres évoluent dans une toute autre sphère avec un salaire médian d’environ 3 762 euros.
Au-delà de ce niveau, une personne fait partie des 7% les plus riches. Chaque augmentation de revenus accroît la rareté de l’échantillon.
Au-delà de 4 113 euros par mois, une personne est parmi les « 5% les plus riches ». Au-delà de 7 180 euros par mois, on parle des 1% des Français les plus aisés, soit 630 000 personnes.
Les rémunérations des dirigeants des grandes entreprises françaises sont encore plus élevées. Cela avec une moyenne de 4,5 millions d’euros pour les PDG des 120 plus grandes entreprises en 2021.
Les PDG du CAC 40 touchent en moyenne 7,9 millions d’euros. Le rapport conclut que les 10% les plus riches reçoivent près de sept fois plus de revenus. Cela par rapport aux 10% les plus pauvres.
Le système français de redistribution réduit les inégalités. Mais il reste encore beaucoup à faire pour égaliser la répartition des revenus.
L’évolution de la situation face au contexte international, marqué par des difficultés liées à la crise de l’énergie.Mais également à cause de la guerre en Ukraine, reste incertaine.
L‘inflation pousse à des hausses de salaires. Mais tout dépend de l’évolution du taux de chômage. Qui est actuellement en baisse sans garantie de durabilité.