La crise énergétique a laissé un impact important sur la vie des citoyens français. Outre la flambée des prix, les voici actuellement confrontés à une pénurie de carburant. Ces derniers jours, plusieurs régions de la France sont concernées. Des manifestants ont pris d’assaut de nombreux dépôts pétroliers pour les bloquer. Cependant, le pire est encore à venir. Cette situation pourrait s’étendre dans d’autres villes.
Souvenez-vous de l’annonce de Patrick Pouyanné, le PDG du groupe TotalEnergie. Il a confié la décision de l’entreprise à plafonner le prix du carburant à 1,99 euro. À noter que cela concerne à la fois le diesel et l’essence.
Par la suite, cette situation a été observée dans 500 stations. Plus précisément ceux qui se trouvent dans les milieux ruraux, les provinces et les autoroutes. Cette décision a d’ailleurs entraîné la colère des professionnels qui œuvrent dans le bâtiment et des travaux publics. Dans ce sens, pour faire entendre leur mécontentement, ils ont bloqué certains dépôts d’essence.
Ce n’est pas d’ailleurs la première fois que ce genre de manifestation engendre des répercussions pour les automobilistes. En effet, il faudrait donc s’attendre à une pénurie de carburant si ce mouvement va persister encore plusieurs jours. La situation fait également réagir les agriculteurs qui de leur côté ont une tout autre recommandation. Ils requièrent un changement dans la fiscalité du Gazole non-routier. À noter que le GNR est surtout réservé au véhicule non-routiers utilisés dans le monde agricole, forestier, fluvial et travaux publics.
La dernière annonce du gouvernement a indiqué la hausse progressive de la taxe du GNR. Cependant, il n’a fallu que quelques jours avant que Gabriel Attal ne revienne sur cette décision. En effet, le Premier ministre a surtout fait ce geste pour les agriculteurs. D’ailleurs, les professionnels du BTP demandent aussi la même chose.
Du coup, pour se faire entendre, ces derniers ainsi que les artisans se sont manifestés. Ils ont donc décidé de bloquer les dépôts de carburants. Comme celui de Lorient depuis le 25 janvier. Par la suite, la même situation s’est produite à Brest. Ils ont fait fort en installant des camions et des tracteurs pour bloquer les camions-citernes de circuler. Selon leurs dires, le barrage filtrant ne laisse passer que les camions compte-gouttes.
Cependant, ils ne comptent s’arrêter que lorsque le gouvernement répond à leur demande. Ainsi, tant que leur demande n’est pas considérée, la manifestation va s’étendre dans plusieurs régions de France. Donc, on devrait s’attendre à une grande pénurie de carburants. D’ailleurs, le diesel et l’essence seront touchés. Des problèmes d’approvisionnements commencent surtout à se sentir dans les villes bretonnes. En tout cas, une chose est sûre. Les manifestations ne vont pas s’arrêter tant que le gouvernement n’accepte de réduire la taxe du gazole non-routier.