Parmi les aides les plus sollicitées, les français peuvent profiter de la pension d’invalidité. Pour cette année, un nouveau montant va prendre vigueur. Voici ce que vous devez savoir pour toucher ce coup de pouce financier.
Hausse de la pension d’invalidité pour 2024
Cette nouvelle ne fait que ravir les bénéficiaires de cette aide. L’Assurance maladie a confié que la pension d’invalidité a fait l’objet d’une revalorisation. Elle est de 4,6 %. D’ailleurs, il ne s’agit pas de la seule aide qui a augmenté en 2024. Plusieurs prestations à la charge de la CAF et de la MSA suivent également la même tendance.
Pour mémoire, cette aide de la CPAM a pour ultime objectif de soutenir ceux qui sont dans l’incapacité de travailler. Ils devront afficher un taux d’inaptitude réduit à deux tiers, soit 66 %. Cela vient à la suite d’une maladie ou d’un accident non professionnel. Ils les empêchent de travailler de manière régulière pour subvenir à leur besoin.
Ce relèvement vise à améliorer le pouvoir d’achat des ayants droits. Elle est surtout mise en place pour leur assurer une meilleure qualité de vie. Surtout ceux qui vivent avec un handicap important.
Les conditions pour percevoir cette aide
Pour commencer, la pension d’invalidité est soumise à plusieurs conditions d’attribution. La première et la plus importante est de disposer d’un taux d’incapacité de 66 % à la suite d’une étude d’un médecin de la CPAM. Puis, il faut que le demandeur soit un affilié de la Sécurité sociale depuis 1 an minimum. Il doit avoir moins de 64 ans. C’est-à-dire avant l’âge requis pour partir à la retraite. Ensuite, il doit avoir cotisé au moins 2 030 fois le SMIC horaire. Ou encore d’avoir travaillé au moins 600 heures dans les 12 derniers mois.
En ce qui concerne le montant, plusieurs critères entrent en jeu. En effet, il se base sur les salaires du demandeur des 10 meilleures années. Par ailleurs, il faut respecter le seuil de la Sécurité sociale qui est de 3 864 euros par mois. Ensuite, il faut également se baser sur la catégorie d’invalidité de l’assuré. À noter que les médecins de la Caisse primaire d’assurance maladie peuvent dispatcher chaque individu en trois catégories.