Le ministre de l’Éducation nationale, Pap Ndiaye attaque Vincent Bolloré face à Frédéric Haziza sur Radio J, ce dimanche 9 juillet. Dans ce sens, il balance ouvertement que « CNews, c’est très clairement l’extrême droite ». Apparemment, le groupe éponyme a nommé Geoffroy Lejeune à la tête de la direction de la rédaction du Journal du dimanche.
En effet, Pap Ndiaye attaque Vincent Bolloré, une situation qui fait réagir. Le locataire de la rue de Valois évoque la mainmise du groupe Bolloré dans le domaine de l’édition des manuels scolaires. Ensuite, il souligne qu’il faut soutenir la mobilisation des personnels du JDD.
Dans ce sens, le ministre de l’Éducation nationale affirme qu’ils ne veulent pas entrer dans la galaxie des publications. Notamment, des médias contrôlés par un personnage qui est manifestement très proche de l’extrême droite la plus radicale
Frédéric Haziza demande « son groupe est proche de l’extrême droite ? » pour être certain de comprendre la pensée de Pap Ndiaye. Il affirme « Quand vous regardez CNews, vous regardez ce qu’est devenue Europe 1 ». Par la suite, il rajoute « CNews, c’est très clairement l’extrême droite ». Apparemment, ils font du mal à la démocratie. Vous pouvez visionner cette séquence sur puremedias.com.
Comme Pap Ndiaye attaque Vincent Bolloré, Gauthier Le Bret décide également de partager son avis. Le journaliste politique de CNews a répliqué dans un édito à charge contre un ministre de l’Éducation nationale. Le lundi 10 juillet 2023, il évoque un bilan très mauvais. « Pap Ndiaye a donc fait le choix ô combien original d’attaquer notre chaîne » déplore-t-il.
Dans ce sens, il affirme que CNews a le goût du pluralisme, contrairement au ministre. De plus, CNews respecte toutes les règles liées au temps de parole. Par ailleurs, en ce qui concerne les éditorialistes, certains intervenants ne représentent pas vraiment l’extrême droite. Notamment, le cas de Nathan Devers, Julien Dray, Philippe Guibert, Laurent Joffrin, Gérard Leclerc, Karim Zéribi.
Pour terminer, Gauthier Le Bret affirme que cette sortie du ministre traduit son rejet profond de ce pluralisme. Apparemment, « tous les journalistes devraient écrire la même chose, tous les éditorialistes dire la même chose ». Sinon, ils risquent de se retrouver intenté par le procès en extrême droite.