Pour les propriétaires de bien immobilier locatif, il est temps de déclarer vos revenus. Découvrez comment sélectionner le régime fiscal qui vous convient le mieux.
Le printemps arrive avec ses traditions, mais n’oubliez pas de préparer votre déclaration en immobilier locatif si vous êtes bailleur. Chaque propriétaire qui perçoit des loyers doit choisir le régime fiscal. Ce qui convient le mieux à ses besoins et le déclarer à l’administration.
Cette décision peut être complexe, mais elle vaut la peine d’être étudiée. Car elle permet d’optimiser le montant prélevé par le fisc. Mais également de maximiser la rentabilité de votre bien immobilier.
Voici les dates importantes à retenir. Tout d’abord, les formulaires papier seront envoyés entre le 3 et le 27 avril. Puis, la déclaration en ligne sera ouverte à partir du 13 avril 2023. Les dates limites varient selon les situations, allant du 22 mai au 8 juin.
Pour une location nue, les loyers sont considérés comme des revenus fonciers. Vous avez le choix entre deux régimes fiscaux. Tout d’abord, le régime micro-foncier.
Vous déclarez tous les loyers perçus, avec un abattement de 30% appliqué par le fisc. Cela signifie que vous serez imposé sur 70% de vos revenus locatifs.
Puis, le régime réel. vous pouvez déduire diverses charges déductibles. Comme les dépenses d’entretien, les réparations, les frais de gestion, les intérêts d’emprunt et la taxe foncière.
De plus, les dépenses de travaux peuvent générer un déficit foncier reportable d’une année à l’autre. Pour choisir le meilleur régime, comparez les charges déductibles du régime réel aux 30% d’abattement du régime micro-foncier.
Si vous avez effectué d’importants travaux, le régime réel peut être plus avantageux. Tandis que le régime micro-foncier est préférable si les charges locatives sont faibles. Prenez le temps de faire les calculs pour optimiser votre fiscalité locative.
La location meublée présente une complexité supplémentaire. L’immobilier locatif de ce type de logement sont considérés comme des bénéfices industriels et commerciaux (BIC).
Vous devez donc choisir entre le statut de loueur en meublé professionnel (LMP) ou de loueur en meublé non professionnel (LMNP).
Pour être considéré comme LMP, deux conditions doivent être remplies.Tout d’abord, les loyers annuels dépassent 23 000 euros. Puis, les recettes locatives excèdent les autres revenus du foyer fiscal.
En ce qui concerne le statut LMNP, les bailleurs doivent choisir entre deux régimes fiscaux. D’abord, le régime micro-BIC qui applique un abattement de 50% sur les loyers perçus.
Ensuite, le régime réel qui permet de déduire certaines charges spécifiques. Comme les charges de copropriété, les honoraires d’agence, les intérêts d’emprunt et la taxe foncière.
Cela en tenant compte de la notion d’amortissement du logement. Pour déterminer la meilleure option fiscale, comparez vos charges déductibles au montant de 50% de vos loyers.
L’aide d’un expert-comptable spécialisé dans la fiscalité immobilière est recommandée.