Depuis 2022, vous pouvez cumuler du RSA de votre travail saisonnier, grâce à un nouveau système. Cette initiative vise à revitaliser une branche impactée par la crise de la Covid-19. Profitez de cette opportunité pour améliorer vos finances tout en participant à l’économie locale.
Dans certains départements français comme la Saône-et-Loire et l’Aube, les vendangeurs peuvent désormais cumuler leurs revenus d’activité avec le RSA, sans perdre de revenu. Cette initiative lancée en 2018 par les Conseils départementaux se poursuit en 2023.
Cette année, le dispositif bénéficie d’une meilleure communication pour encourager les vendangeurs à choisir cette profession en déclin. Il pourrait toucher davantage de bénéficiaires du RSA parmi les nombreux vivants dans ces régions.
Christine Robin, vice-présidente au Conseil départemental de Saône-et-Loire, explique que cette action incitative est mise en place pour faciliter l’emploi saisonnier dans une région viticole aux besoins particuliers. Auparavant, la complexité administrative du RSA décourageait les bénéficiaires d’opter pour des emplois temporaires.
Depuis le début de l’année 2022, le département de Saône-et-Loire a entrepris un projet ambitieux. Il recrutait 1000 personnes pour les différents postes dans le domaine viticole d’ici à la fin de 2023. Ce programme, intitulé « Rebondir, Surmonter, Accéder… à l’emploi », inclut un accompagnement personnalisé. Avec l’appui de vingt conseillers en insertion professionnelle.
Le dispositif vise également à faire face aux difficultés de recrutement qui touchent plusieurs secteurs en crise, notamment la restauration et l’industrie. Pour Christine Robin, vice-présidente du Conseil départemental de Saône-et-Loire en charge de l’insertion sociale et professionnelle, ce programme est une opportunité pour les bénéficiaires du RSA qui effectuent les vendanges.
Afin de bénéficier d’un accompagnement individualisé en vue de décrocher un emploi plus stable et durable. Cependant, un premier bilan laisse entrevoir des résultats mitigés, avec un nombre de bénéficiaires en baisse comparé à l’année 2021. Malgré cela, l’étude du programme est toujours en cours, permettant ainsi de tirer des bouts plus précis sur son impact réel.