Actualités

Mobilité intergénérationnelle, la France encore en difficulté par rapport aux autres pays développés

La France fait face à une difficulté d’instabilité sociale capital. La mobilité intergénérationnelle des Français est en baisse par rapport aux pays développés. Selon l’enquête de l’institut des politiques publiques, les facteurs principaux de cette diminution résultent des inégalités d’accès à l’enseignement.

Mobilité intergénérationnelle, la France à la traîne


D’après leur recherche, l’IPP détermine que la France figure parmi les pays développés qui possèdent la plus faible mobilité intergénérationnelle. À l’âge adulte, environ 9,7 % des enfants des ménages aux faibles revenus se retrouvent réunis avec les enfants des familles aisées. Ces derniers sont quatre fois supérieurs par rapport aux familles défavorisées.

En revanche, par rapport à quelques pays, la France domine sur certains points. En effet, en termes de mobilité sociale, la France surpasse les États-Unis. Selon les économistes de l’institut des politiques publiques, les enfants issus d’une famille aisée sont nombreux à y rester. La même circonstance s’observe également en Italie, mais avec une mobilité légèrement ascendante. Tandis que dans certains pays nordiques tels que l’Australie, la Suède, le Danemark ainsi que l’Espagne, ils se différencient grâce à leur méthode d’égalité de chances.

Les investigations effectuées par l’IPP révèlent la subsistance d’une grande disproportion géographique en France. En effet, les enfants nés dans des départements fortunés ont plus de chance d’ascension économique. Tels que les zones proches de la Suisse ou bien l’Île-de-France, car ils disposent d’un environnement plus avantageux.

Par contre, les régions les plus exposées au déterminisme social sont les départements méditerranéens et les Hauts-de-France. En effet, dans ces départements, le taux de chômage est très élevé.

Des inégalités à accéder à l’enseignement supérieur


L’enquête révèle que les inégalités d’accès pour les études supérieures sont l’un des principaux facteurs qui favorisent la mobilité géographique. En effet, les enfants des ménages défavorisés ont de faibles chances à se procurer un diplôme supérieur. Tandis que les familles privilégiées ont plus de chance d’en obtenir.

Dans d’autres cas, il est l’un des principaux acteurs qui ont privilégié la prospérité de la situation d’une famille défavorisée. Dans ce cas, les familles avec de modestes revenus vont aménager dans des régions riches. Ainsi, leurs enfants peuvent acquérir normalement le même niveau de revenu que les enfants des ménages qui n’ont pas déménagé.

Les enquêtes des chercheurs de l’IPP ne concernent que certain cas. L’immobilisme social provient principalement par des inégalités d’accès à l’enseignement supérieur. Dans d’autres cas, elle s’avère être très bénéficiaire pour les familles défavorisées. En effet, elle leur offre de meilleures opportunités.