La grève des agriculteurs est l’actualité du moment. Pas aucun média n’a manqué de parler de ce sujet chaud en France actuellement. D’ailleurs, d’un côté, Lidl se fait atomiser en raison de leur activité. Lors de son passage sur BFMTV et RMC Michel Biero se défend et s’explique sur les raisons qui le poussent à ventre des fruits et légumes étrangers.
Michel Biero se défend
Inutile de présenter Lidl, l’un des plus grands discounters en France. De temps en temps, l’enseigne se trouve au centre de toute l’attention et des scandales en tout genre. D’ailleurs, lors de son passage sur BFMTV et RMC Michel Biero, le président de Lidl France se défend. Il a eu l’occasion d’émettre son avis sur la grève des agriculteurs.
Ces derniers sont en colère d’observer que les grandes distributions importent de plus en plus de produits étrangers. Par conséquent, ils délaissent les produits locaux. Apparemment, 36 % des tomates exposées dans les rayons des supermarchés sont exportées. Puis, en 2019, la production de fruits et légumes en France était de 60 % de l’offre par rapport à 65 % en 2005. C’est d’ailleurs le sujet que Michel Biero a discuté sur ces plateaux télés.
Il a indiqué que parmi les 20 références de fruits et légumes bio, 11 sont d’origine française. Le directeur de Lidl a également mis en avant que la saisonnalité et la disponibilité des produits le poussent à se tourner vers l’étranger.
Une histoire de prix
Lors de sa prise de parole, Michel Biero a confié qu’il travaille sur un projet pour inverser la situation. Pour cela, il s’est entretenu avec ses producteurs. « On sera le premier distributeur à basculer sur du français dès que c’est possible et dès que la production est présente en France », a confirmé l’homme d’affaires.
Par ailleurs, ce choix nécessite une contrepartie. Il faut s’attendre à des prix élevés. Notamment concernant les tomates. En comparaison, les tomates marocaines sont beaucoup moins chères que celles de la France. En effet, il faut débourser 2,4 fois de plus. Tandis que pour les tomates cocktail et ronde, la différence est de 1,4. Même si cet écart est moins important, il est visible lors des achats. À titre d’information, l’importation des tomates cerise était de 425 000 tonnes en 2022. Ce qui confirme une hausse de 40 % en 5 ans.