La transparence à propos du marché public interroge plus d’un. Après un appel d’offres, une société a eu l’affaire pour la gestion des cliniques des aéroports du Royaume. Cependant, elle a été annulée à la dernière minute pour être relancée. Certains accusent le favoritisme envers un candidat.
Les yeux se dirigent actuellement sur l’affaire concernant la gestion des cliniques des aéroports du Royaume au Maroc. En effet, après un premier appel d’offres, une société a eu le marché. Cette entreprise aurait tous les moyens pour mener à bien cette mission. Cependant, le contrat a été annulé puis il y a eu un nouvel appel d’offres.
Cette situation entraîne le doute de certains acteurs du marché concernant l’existence d’un favoritisme envers une personne proche de quelqu’un de haut placé. D’autant plus que cette dernière ne dispose pas des garanties nécessaires par rapport aux moyens financiers de réussir la mission.
Selon les rumeurs, on aurait fait tout pour que ce dernier puisse remporter ce marché. Par conséquent, face à cette injustice, les membres de la Chambre des conseillers sollicitent l’intervention ainsi que des explications de la part du ministre du Transport et de la Logistique.
Le marché public est au centre de la polémique. Il se murmure que le premier marché a permis de déterminer le niveau des prix proposés pour la réalisation de la mission.
Ainsi, l’annulation du premier appel d’offres puis sa relance aurait pour but de privilégier un candidat proche d’une personne haut placée. Dans ce sens, il a pu présenter des prix moins chers. Au final, ce marché public a été accordé 30 % de moins que les propositions initiales.
Cette situation soulève de ce fait de nombreuses interrogations. Surtout que le cahier des charges de ce projet est bien clair. En effet, il stipule la présence permanente d’un médecin dans la clinique. Ou encore le nombre d’infirmiers à être présent. Malheureusement, avec les prix proposés par le prestataire privilégié, il est impossible de respecter ces conditions.
Par conséquent, en ne respectant pas le cahier des charges de ce marché public, il risque d’y avoir d’importants conséquences. Par exemple, cette situation présente des risques sur la santé des voyageurs et ceux qui fréquentent les aéroports du Royaume.
Dans ce sens, une action doit être prise rapidement pour étudier cette affaire. Ainsi, les Conseillers de la deuxième Chambre du Parlement ont sollicité une réunion avec Mohammed Abdeljalil, ministre du Transport et de la Logistique.