Le marché de l’immobilier se retrouve en pleine difficulté. Cela a des répercussions sur l’octroi de prêts. Les taux d’intérêt sont très élevés. La banque de France a même confirmé que le nombre de crédits immobiliers a même continué à chuter.
Le marché de l’immobilier devient critique
La banque de France a mené une enquête à propos du secteur de l’immobilier le mois de novembre 2023 dernier. Le résultat publié le 8 janvier a affiché une chute des crédits immobiliers. Au final, la situation n’est pas surtout telle que l’institution attendait. En effet, cette dernière a eu l’ultime conviction que la situation allait s’arranger et que les conditions d’octroi allaient s’assouplir. Mais la réalité est autrement.
De nombreux foyers se sont retrouvés aux pieds du mur. Malgré toutes leurs économies, ils n’ont pas eu la possibilité d’avoir une réponse positive à leur demande de prêt. Dans ce sens, ils devront reporter leur projet d’avoir une maison pour plus tard. Ce qui leur fait défaut est la forte hausse des taux d’intérêt des prêts immobiliers. Selon les experts, ils sont plus de 4 % sur les demandes pour 20 ans.
Des solutions pour améliorer la situation
Par ailleurs, il semble que la situation va s’améliorer dans les prochains mois, à en croire Villeroy de Galhau, le gouverneur de la Banque de France. Ce dernier a informé qu’il n’y aura pas de hausse cette année. Au contraire, il va y avoir des baisses de taux de prêt. Cela pourrait se produire à partir de cet été puisque l’inflation se ralentit. Ce qui contraint les banques centrales de ne plus rehausser leurs taux directeurs. Cependant, il faut s’armer de patience puisqu’il en faut beaucoup de temps avant que le marché de l’immobilier se stabilise.
L’ultime solution pour faire renaître le marché est bien évidemment de voir baisser les prix de l’immobilier. Cependant, il semble qu’il faudra encore patienter davantage avant que cela n’arrive. En effet, face à la situation, les vendeurs ne pensent pas à revoir leurs tarifs. Dans ce sens, ils préfèrent attendre au lieu de reconsidérer leur offre.
C’est le même son de cloche pour la construction de nouvelle maison. Si les demandent de prêt ne sont pas accordés, cela signifie que la demande est également en chute. Afin de survivre, les prometteurs ont pris la décision de supprimer quelques emplois. En effet, ils ne renouvellent plus les contrats CDD ou licencient certains collaborateurs. Espérons que leur réunion avec le ministre de l’Économie apportera des solutions pour remettre à flot le secteur de l’immobilier.