Les employeurs sont attirés par les ruptures conventionnelles collectives. Ils trouvent ces ruptures intéressantes. Les employeurs les apprécient. Ces ruptures séduisent les employeurs.
La politique de l’emploi repose sur diverses mesures créées en réponse aux besoins du moment. Parfois, ces mesures restent largement méconnues même longtemps après leur instauration. L’efficacité de ces dispositifs contre le chômage n’est pas toujours évaluée. Le monde se penche sur les aides à l’emploi dans une série d’articles visant à comprendre leur objectif initial et leurs résultats.
Dans le cadre d’un plan de réduction d’effectifs. Donc, Microsoft France a opté pour une rupture conventionnelle collective (RCC) afin de gérer le départ de 209 de ses employés en douceur. Cette approche, instaurée par les ordonnances Macron de 2017, s’inspire du succès de la rupture conventionnelle individuelle établie par la loi sur la modernisation du marché du travail de 2008.
La rupture conventionnelle collective (RCC) représente une troisième option entre la démission et le licenciement. Ainsi, il permet aux parties de rompre le contrat de travail de manière amiable. Elle se positionne comme une solution groupée pour les entreprises qui cherchent à restructurer leur personnel.
Pour les employeurs, la RCC offre des avantages significatifs. Elle est plus flexible qu’un plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) et comporte moins d’obligations. L’entreprise peut la mettre en place à sa propre initiative, sans avoir besoin de justifier des raisons économiques.
Cependant, elle requiert la signature d’un accord collectif majoritaire, dont les détails dépendent de la taille de l’entreprise. En cas de désaccord syndical, les syndicats conservent le droit de ne pas ratifier l’accord. De plus, les départs des salariés dans le cadre d’une rupture conventionnelle (RCC) sont entièrement volontaires, sans contrainte.
Selon les informations du ministère du Travail, l’accord conclu avec les syndicats doit clairement définir plusieurs éléments. Mais, cela inclut le nombre maximal de départs envisagés, le calcul des indemnités, la durée de la rupture conventionnelle collective (RCC), ainsi que le profil des employés concernés.
Ainsi, afin d’éviter que ce dispositif ne soit utilisé comme un moyen déguisé de gérer les départs des travailleurs seniors. Le ministère du Travail a précisé dans un « questions/réponses » que la DIRECCTE (directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités, DREETS). Ils ne valideront pas un accord RCC qui se limite à verser des indemnités de départ à des salariés sélectionnés uniquement en fonction de leur âge ou de leur ancienneté.