Les nouvelles mesures du gouvernement pour atteindre la sobriété énergétique s’adressent aux entreprises pour limiter leur consommation. La Ministre de la Transition énergétique se tourne vers les entreprises le 3 avril 2023 pour des réflexes de grande ampleur. Et pourtant, elle avait souvent tendance à préconiser les petits gestes, réalisables par chacun pour éviter le gaspillage d’énergie.
En effet, Agnès Pannier-Runacher rappelle cet objectif fixé par le gouvernement. La sobriété énergétique comme la neutralité carbone de notre économie représente un but. La Ministre de la Transition énergétique affirme que les entreprises semblent déterminées à s’engager dans ce projet.
Dans ce sens, les changements à opérer doivent s’inscrire sur le long terme, il ne s’agit pas de choix drastiques sur un temps limité. Les particuliers comme les professionnels doivent comprendre que ce projet exige une épreuve d’endurance.
Le premier volet du plan présenté en octobre 2022 s’adresse aux ménages pour les inciter à limiter leur consommation d’énergie. Compte tenu du contexte économique à l’époque marqué par les conflits qui opposent la Russie à l’Ukraine prédisant un hiver difficile. Il fallait encourager les Français à baisser le chauffage et à adopter de nombreux petits gestes pour limiter la consommation.
Apparemment, le gouvernement estime que les entreprises privées et les services d’État ont bien joué le jeu aboutissant au résultat -10%.
Le second volet du plan pour atteindre la sobriété économique concerne particulièrement les entreprises. La Ministre de la Transition énergétique souligne qu’il faut mettre avant des solutions bien concrètes pour atteindre l’objectif. Notamment, en limitant la vitesse sur les autoroutes et en favorisant l’option du télétravail.
En effet, Agnès Pannier-Runacher estime que les salariés peuvent faire un effort et rouler à110 km/h au lieu de 130 km/h. Ce principe déjà adopté par les agents de l’État vise à économiser du carburant dans le cadre du plan de sobriété énergétique.
Par ailleurs, une étude publiée par l’ADEME révèle que le travail à distance peut avoir des impacts très positifs. Comme ce dispositif permet de limiter la consommation d’énergie. Un bâtiment qui va accueillir des salariés accueillir des salariés pour l’éclairage, le chauffage ou encore la climatisation. Néanmoins, il faut penser à une organisation rationnelle pour que cette solution du télétravail s’avère efficace.