Des personnes mal intentionnées profitent de manière frauduleuse des versements des Allocations familiales. Ce qui a poussé le gouvernement à agir rapidement. Face à ces pratiques déloyales, l’équipe d’Elisabeth Borne souhaite prendre des mesures pour durcir les règles. Voici ce qu’il faut savoir sur cette nouvelle initiative pour protéger les bénéficiaires de ces aides financières.
Le gouvernement envisage-t-il la suspension des Allocations familiales ?
Gabriel Attal pensait être à l’abri après avoir été porte-parole du gouvernement pendant la pandémie. Mais les Français semblent avoir une dent contre lui. Comme en témoigne la réaction négative de la presse à chacune de ses prises de parole.
La colère des médias contre Gabriel Attal s’explique par sa gestion jugée mauvaise de la crise sanitaire. Et cette colère se dirige désormais vers le sujet des allocations familiales. Les récentes estimations de Bruno Le Maire montrent que près de huit milliards d’euros ne parviennent pas aux bons destinataires des allocations familiales. Un chiffre qui soulève des préoccupations importantes.
En réponse à cette situation, l’ex-confident d’Emmanuel Macron, Gabriel Attal, a proposé un projet de lutte contre la fraude sociale. Et fiscale qui a suscité la controverse. Les économistes se concentrent sur la condition de résidence comme première étape pour lutter contre la fraude.
Bien que la France soit un pays rempli de procédures, il est nécessaire de faire des sacrifices pour que notre modèle social survive.
Une observation percutante :
En ce moment, il faut attendre six mois au moins avant de pouvoir bénéficier des Allocations familiales. À partir des fêtes de fin d’année, les demandeurs devront désormais fournir un trimestre supplémentaire. Ce qui représente une contrainte supplémentaire.
Le gouvernement profite également de cette occasion pour corriger les problèmes de fraude dans d’autres programmes sociaux, comme le RSA. Les fausses preuves ne seront plus suffisantes pour tromper la vigilance des Allocations familiales.
À partir de cet été, les transferts d’allocations familiales vers des comptes situés hors de la communauté européenne seront également étroitement surveillés, ce qui suscite l’indignation de certains. Malgré les critiques, Gabriel Attal, qui est à l’origine de ces mesures, reste déterminé à les faire appliquer.
Il avance comme argument que les banques européennes garantissent mieux l’identité des bénéficiaires que les établissements bancaires étrangers.